LES 7 MERCENAIRES

LES 7 MERCENAIRES

22 octobre 2025

Depuis le début de son premier quinquennat, Macron aura usé 7 premiers ministres, sorte de mercenaires de connivence pour mener jusqu’au bout sa politique néfaste. Depuis 8 ans il n’a cessé de protéger les plus fortunés au détriment des plus fragiles, qui subissent de plein fouet le résultat de choix idéologiques.

Pour combler le déficit public, le gouvernement rogne dans les dépenses publiques en tentant de faire passer des réformes absurdes comme celle des retraites, de l’assurance-chômage. À chaque écueil de sa politique pour donner l’impression du changement avec ses sbires la méthode est simple, il change de premier ministre qui relaie les sempiternelles promesses de changement, pour que tout change sans rien changer. Les tours de prestidigitation des 6 premiers ne furent que poudre aux yeux. Les mensonges répétés ne sont pas pour autant la vérité. Le septième, malgré la rupture dans le fond et dans la forme annoncée, a dû revêtir l’habit de soldat-moine et s’y remettre à deux fois pour tenter d’incarner un renouvellement. Foutaise !

Si l’on regarde le palmarès de nos premiers ministres, c’est assez décevant. Edouard Phillipe, s’est prononcé contre la loi de transition énergétique, contre la loi relative à la lutte contre la fraude fiscale et s’était abstenu concernant le devoir de vigilance des multinationales, opposé aux principales lois environnementales, Castex avec le covid mit tout sous cloche, Borne utilisa 23 fois l’article le plus anti-démocratique, le 49,3. Attal fit des promesses qui n’ont jamais vu le jour, Barnier qui malgré les appels du pied au RN fut balayé, resta à son poste un déjeuner de printemps, le pompon fut la montée bravache à l’échafaud de Bayrou empêtré dans une tempête politique. Lecornu malgré ses compromis a jeté l’éponge dans un premier temps. De supercheries en supercheries, ils ont accentué une dégradation profonde et structurelle de la France.

Macron en ne nommant pas Lucie Castets, proposée par la gauche, commettait une faute institutionnelle. Il ne l’avait pas nommée, prétextant qu’elle n’apporterait aucune stabilité. On connaît la suite ! Il était guidé avant tout par un raisonnement de classe, qui passait avant l’intérêt du pays. Et pourtant, en choisissant un Premier ministre de gauche qui avait l’intention de tendre la main aux autres formations, le jeu en valait la chandelle.
Il aurait évité à la France ce cataclysme institutionnel.

Le vote sur la loi Zucman proposée par la gauche, ainsi que la loi permettant une meilleure prise en charge par la Sécurité sociale des soins liés au cancer du sein proposée par Fabien Roussel, ont bien été votées par le Parlement, preuve qu’un compromis était possible. Ses premiers ministres, sortes de mercenaires à la solde de Macron furent balayés d’un revers de main, il n’en restera que le souvenir des 7 nains.

Louis Michel

 

 

Partager l'article :

Les dernières actus

LES POLITIQUES LIBÉRALES TUENT LE TEXTILE FRANÇAIS

Industrie Ce sujet est régulièrement traité dans nos colonnes, force est de constater que la situation ne s’améliore pas, elle empire. La situation du Coq sportif, source d’inquiétude énorme pour les Aubois et à fortiori...

TOUTES LES MÊMES...

Il y a un mécanisme simple pour se faire élire à l'extrême droite : on dit que l'on comprend les souffrances des classes populaires, qu'on est contre l'allongement de l'âge de la retraite, contre les...

LES PATIENTES ATTENDENT L'APPLICATION DE LA LOI DEPUIS 6 MOIS !

Octobre rose Plus de 6 mois après son adoption à l'unanimité dans les deux Chambres la loi, initiée en 2023 par Fabien Roussel et Yannick Monnet, qui doit permettre la prise en charge intégrale des...
1 2 3 494

Vous ne voulez rater aucun numéro de la Dépêche ?

Abonnez-vous, vous recevrez chaque numéro dans votre boîte aux lettres.
Je m'abonne

© 2025 - La Dépêche de l’Aube

Création : Agence MNKY

magnifiercrossmenuchevron-down
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram