
Pour rappel, la mairie de Troyes a décidé en catimini la semaine dernière la mise en place d’un arrêté interdisant le port et l’affichage de drapeaux palestiniens ainsi que les manifestations « politiques en lien avec un État étranger » jusqu’au 15 octobre prochain.
Nous avons publié dans le dernier numéro le communiqué du PCF condamnant fermement cette décision. La mobilisation s’organise pour faire abroger cette décision faisant atteintes aux libertés publiques. Le collectif aubois pour la paix, via la CGT, a déposé un recours en référé pour contester l’arrêté. Il a été examiné par le Tribunal administratif de Chalons, à l’heure où nous écrivons ces lignes nous n’avons pas encore le résultat de l’audience.
Le collectif a également envoyé une lettre ouverte à François Baroin, signée par de nombreuses organisations progressistes du département, afin, là encore, de demander l’abrogation.
Anna Zajac, élue communiste à la mairie de Troyes, a, elle aussi, écrit un courrier qu’elle a adressé au maire. Elle revient dans son courrier sur la mobilisation pacifique qui a lieu depuis bientôt deux ans à Troyes, en effet deux fois par mois de nombreuses personnes se réunissent sans heurts, en soutien au peuple Palestinien, l’argument de la sécurité n’est donc pas recevable. Elle aborde aussi la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les Gazaouis et donc la nécessité de toujours plus se mobiliser.
Elle termine enfin par signifier que cette décision est une atteinte à nos libertés fondamentales et demande l’abrogation de l’arrêté.
La Dépêche de l’Aube ne manquera pas de vous tenir informés de l’évolution de la situation.
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