LA MAIRIE DE TROYES À REBOURS DE L’HISTOIRE

LA MAIRIE DE TROYES À REBOURS DE L’HISTOIRE

2 octobre 2025
Catégorie(s) :

Atteinte aux libertés publiques

Enfin, la France reconnaît l’Etat de Palestine, c’est un immense pas en avant plus que jamais nécessaire dans la période. C’est une victoire pour toutes celles et ceux qui militent pour le droit du peuple palestinien depuis des années.

Mais cette victoire n’est qu’un premier pas pour la mise en oeuvre des droits nationaux du peuple palestinien, c’est-à-dire l’institution d’un État de Palestine disposant d’une continuité territoriale, sur la base des frontières de 1967. Face au génocide en cours dans la bande de GAZA il faut que la France accompagnée des autres pays de l’union européenne exige la fin de la guerre, de l’occupation et de la colonisation, le retour des réfugiés et évidemment des sanctions contre le gouvernement israélien et le criminel de guerre Netanyahou.

En pleine liesse de cette victoire alors que des mairies ont choisi d’afficher le drapeau palestinien sur leur fronton, ou d’afficher leur soutien au processus de paix comme la ville de La Chapelle-Saint-Luc, la mairie de Troyes choisit la régression et la répression.

En effet un arrêté, passé en catimini vendredi dernier, interdit l’affichage ou la pose de drapeaux palestiniens dans la ville et même « toute manifestation politique relative à un état étranger ». Outre qu’il faut s’interroger sur la légalité d’un tel arrêté qui va à l’encontre de la position officielle de la France de reconnaître devant les Nations Unies l’Etat de Palestine, la justification avancée de cette atteinte à la liberté d’expression et de manifestation “ de prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public » et éviter les tensions dans la période où commencent les fêtes de Tichri très importantes pour la communauté juive est pour le moins fallacieuse.

Monsieur Baroin se cache en réalité derrière son petit doigt puisque depuis bientôt deux ans, le collectif aubois organise des manifestations qui se sont toujours déroulées sans heurts et de manière pacifique.

Rappelons également que la question palestinienne n’est pas une question de religion, c’est une question politique : il s’agit bien ici de la liberté d’un peuple à disposer de lui-même et de faire en sorte que le droit international soit respecté.

Que la mairie de Troyes assume de vouloir museler le mouvement social et qui plus est le mouvement pour la paix.

Rien n’empêchera les communistes de continuer à s’exprimer, à manifester avec tous les partisans d’une paix juste et durable qui exigent que les peuples de la Palestine et d’Israël disposent des mêmes droits fondamentaux.

PCF AUBE

 

 

 

Partager l'article :

Les dernières actus

LES POLITIQUES LIBÉRALES TUENT LE TEXTILE FRANÇAIS

Industrie Ce sujet est régulièrement traité dans nos colonnes, force est de constater que la situation ne s’améliore pas, elle empire. La situation du Coq sportif, source d’inquiétude énorme pour les Aubois et à fortiori...

TOUTES LES MÊMES...

Il y a un mécanisme simple pour se faire élire à l'extrême droite : on dit que l'on comprend les souffrances des classes populaires, qu'on est contre l'allongement de l'âge de la retraite, contre les...

LES PATIENTES ATTENDENT L'APPLICATION DE LA LOI DEPUIS 6 MOIS !

Octobre rose Plus de 6 mois après son adoption à l'unanimité dans les deux Chambres la loi, initiée en 2023 par Fabien Roussel et Yannick Monnet, qui doit permettre la prise en charge intégrale des...
1 2 3 494

Vous ne voulez rater aucun numéro de la Dépêche ?

Abonnez-vous, vous recevrez chaque numéro dans votre boîte aux lettres.
Je m'abonne

© 2025 - La Dépêche de l’Aube

Création : Agence MNKY

magnifiercrossmenuchevron-down
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram