LE REVERS DES MÉDAILLES

LE REVERS DES MÉDAILLES

C’était de bon augure, sitôt les Jeux olympiques terminés, par le nombre d’inscriptions, les clubs ressentaient un engouement positif pour la pratique du sport. Dans la dynamique des jeux les conditions étaient réunies pour que l’héritage positif mette sur la bonne voie la France pour qu’elle devienne un pays plus sportif.

Les flonflons de la fête se sont tus, il restait encore dans les têtes des souvenirs de victoires incitatives. Hélas, la promesse de la chenille n’a pas engagé le papillon. L’espoir de voir un regain pour le sport français fut anéanti par la réalité budgétaire de ce gouvernement.

Donner envie à la population de faire plus de sport dans le sillage des Jeux olympiques, c’était un des objectifs affichés des organisateurs, même si l’on sait que les grandes compétitions sportives n’ont jamais incité à se mettre au sport, l’ambition était toutefois fort louable. Pour que dans une société la place du sport prenne le pas sur la sédentarité, ça ne se fait pas sur un claquement de doigts il faut que l’État, à long terme, en lien avec les collectivités et les fédérations, s’engage à jouer un rôle majeur, notamment à l’école, la porte d’accès aux pratiques sportives.

Pour répondre aux besoins éducatifs, culturels, sanitaires d’une jeunesse, et pour la population, l’activité sportive et physique est primordiale, aussi l’État doit allouer les moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs. Ce ne sera pas le cas avec le futur budget concocté par Bayrou, le ministère des Sports devrait être amputé de 23%, il passerait de 909 à 700 Millions d’euros.

Ce gouvernement parle en millions pour le sport d’utilité publique et en milliards (211) pour les aides de l’état aux entreprises, données à l’aveuglette et sans contrepartie, cherchez l’erreur !

L’OMS qui réunit l’ensemble des partenaires sociaux de la branche du sport (COSMOS, AESL, CFDT, FNASS, CGT) a publié une étude sur l’impact social, sociétal et économique du Sport, afin d'illustrer et de mettre en avant les ( nombreux ! ) apports du sport à la société. Sans compter l’impact social positif du sport en matière de finances. L’investissement de 1 euro dans le sport représenterait 13 euros de coûts évités pour la société concernant, par exemple, la santé et la délinquance.

Alors que Macron voulait « mettre le sport au coeur de la nation », en promettant pour 2024, 1000 emplois socio-sportifs, chiffre raboté à 750 en cours d’année, pour 2025 pas un euro n’est prévu. Ce n’est plus un carton rouge qu’il mérite, c’est la suspension.

Louis Michel

 

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