

Élections municipales 2026
Les élections municipales qui se dérouleront en mars 2026 seront marquées par la poursuite des attaques contre les finances des collectivités territoriales. Le budget du gouvernement prévoit une nouvelle baisse de 8 milliards d’euros qui s’ajoutera à la coupe de 7 milliards en 2025. D’autre part, Emmanuel Macron souhaite installer une économie de guerre dont le coût, plusieurs centaines de milliards, sera supporté par les services publics et les communes entre autres.
SE DONNER DES ÉLUS ET DES MAJORITÉS QUI RÉSISTENT SERA UN DES ENJEUX DE CE SCRUTIN.
Qui va pouvoir résister et avoir la volonté de s’opposer à ces mauvais coups ?
Certainement pas Eric Vuillemin et sa majorité de droite car sa sensibilité politique est bien représentée au sein du gouvernement Bayrou qui annonce une baisse de 40 milliards d’euros des dépenses publiques.
Et si ça ne va pas selon lui c’est à cause des 35 heures et des prétendues charges qui pèsent sur les entreprises. On croirait entendre le patron du MEDEF.
Eric Vuillemin est aussi celui qui a parrainé Eric Zemmour lors des élections présidentielles, ce dernier condamné à plusieurs reprises pour racisme.
18 ANS DE CASSE DES SERVICES PUBLICS, CELA SUFFIT !
Sur le plan local, depuis 2008, Eric Vuillemin et sa majorité, comme le font Macron et Bayrou au niveau national, s’attaquent aux services municipaux locaux :
. Suppression du portage des repas à domicile.
. Budget de la CCAS divisé par deux alors que les associations de solidarité font le constat chaque année d’une hausse de la précarité et de la misère dans notre ville.
. Baisse drastique des subventions aux associations.
. Suppression du service d’aide à domicile.
. Volonté de fermeture de l’activité cinématographique au sein du cinéma L’Eden afin de permettre à un promoteur privé de réussir son Business et de gagner du fric.
. Non remplacement des départs en retraite des agents communaux pour mieux confier leurs missions au secteur privé.
. Total laisser-faire concernant la fermeture du bureau de poste de la Belle-Idée de la zone commerciale et du Centre AFPA.
LA DROITE DIVISÉE
Si Eric Vuillemin a bien l’ambition de briguer un quatrième mandat, il aura sur son chemin un autre concurrent, Adam Da Mota, élu en 2020 sur sa liste.
Adam Da Mota, aujourd’hui membre des Républicains de Retailleau et des jeunes sarkozystes en 2007, voudrait jouer la carte de l’apolitisme et du rassemblement citoyen. Il aura bien du mal à tromper son monde…
Jusqu’à sa rupture avec le Maire, il a voté tous les budgets sans sourciller et a soutenu tous les choix politiques de la majorité, démontrant ainsi qu’ils ont la même vision de la gestion d’une commune. En fait, c’est bonnet blanc ou blanc bonnet !
BARRER LA ROUTE AU RN EN EMBUSCADE. TEL EST L’UN DES ENJEUX DE CES MUNICIPALES DE MARS 2026.
Attention, l’extrême-droite voudrait conquérir plus de 300 villes importantes avec l’appui de Pierre-Edouard Stérin, milliardaire, exilé fiscal en Belgique.
Le Rassemblement National avec ses deux députés sur trois dans l’Aube a fait de Romilly un objectif. ATTENTION DANGER !
SE RASSEMBLER POUR :
. Dire 18 ans de politique de droite, ça suffit.
. Barrer la route au RN et à l’extrême droite.
. Construire avec les citoyennes et les citoyens une politique municipale qui les respecte et réponde à leurs attentes.
En 2020, la liste de rassemblement conduite par Féthi Cheikh recueillait 28% des voix et permit à la gauche de rester debout à Romilly. Durant tout le mandat, les valeurs progressistes, les services publics locaux et les intérêts des habitants ont été défendus conformément à ses engagements.
FAIRE LE PARI DU RASSEMBLEMENT PLUTÔT QUE DE LA DIVISION.
Tel est l’appel lancé dès fin janvier par Féthi Cheikh avec les élus de gauche au Conseil municipal. Cet appel fut entendu, l’union est en construction puisqu’une partie des forces de gauche a décidé de travailler à ce rassemblement citoyen à l’exception de la France Insoumise qui fait cavalier seul, faisant fi des menaces d’une poursuite de la politique Vuillemin et d’un RN menaçant.
Mais à 10 mois de ce scrutin, bien des choses peuvent encore évoluer, y compris à gauche. La volonté de se rassembler peut encore devenir plus forte que la division, y compris chez les soutiens de la FI. La porte leur est grande ouverte.

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