

Romilly-sur-Seine
La mise en redressement judiciaire du Coq Sportif a suscité des débats au Conseil municipal de Romilly et au Conseil communautaire.
Débats provoqués par Fethi Cheikh, élu communiste, qui justement demandait des comptes sur l’utilisation des fonds publics versés au fonds de pension suisse AIRESIS. Des questionnements aussi sur les garanties d’emprunts accordées par la ville et la Communauté de commune.
Eric Vuillemin a répondu en brandissant son téléphone, manifestement pour impressionner, devant le Conseil municipal : « depuis que ce dossier est devenu public mon téléphone sonne du matin au soir avec des appels provenant des repreneurs intéressés par le Coq ». Donc selon lui aucun souci à se faire. Sauf qu’il semblerait qu’aucun de la masse d’investisseurs intéressés annoncés par le maire n’ait trouvé le numéro de téléphone du Tribunal de commerce de Paris pour déposer une offre de reprise.
En effet, selon la presse, seulement deux se sont pour l’instant manifestés, sur les deux, une des offres ne tiendrait pas la route et pour la deuxième l’éventuel repreneur reste muet quant à la garantie de l’emploi. À vouloir à tout prix impressionner on finit par dire n’importe quoi même sur un dossier où la question de l’emploi et de l’utilisation des fonds publics entre en jeu.
* Célèbre chanson interprétée par Nino Ferrer en 1967.
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