Pour obtenir le grade de chevalier de la Légion d’honneur, il faut avoir eu une activité au bénéfice de l’intérêt général et des mérites éminents, acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes.
Il faut donc justifier d’actions ou d’engagements à la fois exigeants et mesurables, avoir oeuvré pour le bien de la nation et non en fonction d’un intérêt propre exclusif (création d’emplois, développement de l’éducation, soutien aux personnes défavorisées, innovation technologique, médicale, création artistique, par exemple) et enfin participer au rayonnement de la France à l’étranger, et certes avoir un casier judiciaire vierge.
Mais dans l’entre-soi du royaume de la macronie, c’est les soldes, on brade à tout va ! Pour attribuer la Légion d’honneur on n’est pas regardant. Pour décerner la distinction honorifique, la probité, l’incorruptibilité, l’intégrité morale, on s’assied dessus.
Ainsi Marlène Schiappa, Olivier Dussopt, Amélie OudéaCastéra, Sylvie Goulard, tous d’anciens ministres ou secrétaires d’État sont nommés à cette distinction suprême. Cela fait tache quand on sait, même s’ils ont été relaxés, qu’ils ont tous été éclaboussés à des degrés divers dans des affaires de favoritisme.
Ces dignitaires de petite vertu, quand ils porteront au revers du veston la rosette rouge, cela ne leur donnera que le vernis de l’apparence du mérite, plus que mérite lui-même !
LOUIS MICHEL
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