Depuis l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du RN, sa démarche de « dédiabolisation », vise à rendre plus acceptable l’image de son parti.
Elle voudrait par un tour de passe-passe, que l’on oublie que son parti fut fondé par J-M le Pen et d’anciens de la Waffen-SS et collabos comme P. Bousquet et Gaultier et qu’il a pris racine dans le terreau de toutes les mouvances néofascistes et violentes.
Il y a toutefois un indice qui trahit son imposture. Signe révélateur d’un changement dans la continuité, elle a conservé la flamme sur le logo du RN. La flamme, ce sulfureux symbole qui tire son origine du mouvement fasciste italien fondé par le dictateur Benito Mussolini.
Pour accéder au pouvoir, l’extrême droite n’a pas changé son pouvoir de nuisance, elle tente seulement d’offrir une alternative crédible en faisant de son parti le réceptacle des colères populaires, mais en même temps au Parlement, elle vote pour une politique la plus anti-sociale. Cette supercherie est toujours utilisée par toutes les extrêmes droites, l’histoire est là pour le prouver.
LOUIS MICHEL
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