Persistant dans son objectif de mener sa politique, la lucidité fautive de Macron, a atteint les limites de l’infranchissable, en choisissant Bayrou comme premier ministre.
Dans cette spirale déliquescente, soumise au bon vouloir du RN, Bayrou, a raclé les fonds de tiroir pour former un gouvernement avec les morts-vivants de la politique.
Si ce n’était pas dramatique pour la France et les Français, ça pourrait être une douce rigolade, un scénario de bande dessinée.
Dans ce gouvernement au casting hétéroclite, on trouve en vrac, recyclés pour l’occasion, les vieux routiers de la politique du néant, présents dans les trois derniers quinquennats, d’anciens ministres PS en rupture de ban, Borne la championne du 49,3 et les anciens ministres à Barnier, qui se sont bousculés au portillon pour garder leur portefeuille.
Cocktail amer pour la démocratie, ces ministres qui ont déjà fait preuve de leur inefficacité n’auront que leur mensongère éloquence pour répondre à l’attente du pays.
Une fois de plus la gauche qui a les moyens de répondre à cette attente, a été mise à l’écart. Bayrou avait déclaré un jour qu’il croyait à la lutte des classes. Sa lucidité colle à la réalité du moment.
LOUIS MICHEL
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