Notre Jupiter d’opérette a choisi un premier ministre qui vient du centre. Le centre devrait désigner, l’équité, l’impartialité, l’objectivité. Une sagesse, garante de la neutralité qui devrait l’emporter sur les antagonismes des partis. Une espèce de père Noël, chef du gouvernement en quelque sorte. Foutaise !
Le ni droite, ni gauche, d’autres avant nous y avaient fait croire. Les vieilles figures du centre, comme Giscard d’Estaing, Lecanuet, Raymond Barre, avec sa politique d’austérité économique de rigueur, la France qui vit au-dessus de ses moyens (laquelle ?), le gel des salaires, le prix de la vignette augmenté de 43 à 127%), Pierre Méhaignerie, Jean Arthuis, Hervé Morin, J-P Raffarin s’apitoyant sur la France du bas et sa loi, dite Fillon, sur les retraites prévoyant l’allongement des retraites et la durée de la cotisation, des incitations à l'activité des « seniors » et la mise en place d'un système de retraite par capitalisation individuelle. Tous furent les chantres d’une économie libérale.
Notre Bayrou de Premier ministre, n’échappe pas à cette optique. Le passif de son passé en dit long sur notre homme. Il a toujours milité en priorité pour la baisse de la dette et les coupes sombres dans le modèle social, favorable au privé pour l’école, pour le cumul des mandats. Un subterfuge macronien.
LOUIS MICHEL
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