En cette année du 80ème anniversaire de la Libération, le CEMOA, en partenariat avec la CGT, le PCF, l’ANACR, l’ADIRP, La Dépêche de l’Aube et la commune de Saint-Julien-les Villas, souhaite rappeler l’action pionnière des résistants de la première heure et mettre en lumière le rôle, trop souvent laissé dans l’ombre, des résistantes.
Dans ce cadre, la figure de Cécile Ouzoulias-Romagon s’impose. Cécile est la fille de Maurice Romagon, secrétaire départemental du PCF fusillé par les Allemands à Clairvaux le 7 mars 1942 et d’Edwige Romagon (née Jourdheuille), qui ont été dès le début dans la Résistance à l’occupation et le combat clandestin, ainsi que les autres membres de leur famille. Cécile Romagon donne son adhésion au PCF en 1935. C’est une petite ouvrière en bonneterie, mais qui ne s’en laisse pas compter. Elle participe aux luttes du Front Populaire, devient déléguée CGT du personnel, “ma première grande responsabilité”, disait-elle. Elle devient la responsable pour l’Aube de l’Union des Jeunes Filles de France (UJFF). En 1940, elle se marie avec Albert Ouzoulias et assure des responsabilités clandestines importantes : secrétaire politique du PCF dans l’Aube puis dans la Marne, responsable nationale aux cadres féminins sous la direction de Danielle Casanova. Elle dirige, à partir d’avril 1942, le service national des liaisons et transmissions des FTPF, toujours accompagnée par sa mère Edwige...
Pour rappeler ces parcours de vie et d'engagement au service de la liberté et pour la Libération nationale, nous avons invité Pierre Ouzoulias, le petit-fils de Cécile et d’Albert Ouzoulias. Pierre Ouzoulias, vice-président communiste du Sénat, est un des animateurs du Comité exécutif de l'initiative Mélinée et Missak Manouchian au Panthéon. Une conférence à ne pas rater !
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