Après une réunion de quartier, il y a quelques temps, consacrée à Jules Guesde, durant laquelle les jeunes étaient trop ciblés dérangeants (en jouant tard le soir par exemple), la réponse apportée par Monsieur le Maire fut : plus de police en patrouille, un bel hôtel de sécurité tout proche, pour accueillir la police municipale, un centre de surveillance urbain et un centre de régulation du trafic, des caméras en veux-tu (ou pas) en voilà quand même ! Et à ma question sur la prévention, la réponse de M. Baroin : je cite « on ne peut pas vous demander (les travailleurs sociaux NDLR) de tout régler ».
Le jeudi 16 Mai, rebelote, mais pour le quartier des Chartreux, cette fois ci, où plus de 100 personnes sont venues débattre. Les questions ont tourné autour d’un thème prédominant : la sécurité. Des résidents du quartier présents ont longuement évoqué leurs sentiments d’insécurité face à des jeunes (parfois très jeunes) qui squattent les entrées d’immeubles jusque tard dans la nuit. Les trafics de stupéfiants... Ils ont dénoncé une augmentation, non pas d’un sentiment d’insécurité, mais des faits avérés. Il n’est surtout pas question ici de cautionner de tels faits ou de regarder ailleurs comme certains ont pu le reprocher à la gauche. Nous les combattons, mais pensons aussi que la répression n’est pas la solution, mais au contraire, l’éducation, la prévention. Dans le mot prévention on entend d’ailleurs « prévenir » qui signifie aussi alerter.
Mais ce qui est marquant c’est l’attachement des habitants à leur quartier multiculturel, des solutions fusent comme de la part de ces deux travailleurs sociaux qui proposent leurs services. C’est plutôt bon signe.
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