Romilly S/Seine - Conseil Municipal
Le 26 juin, Le Conseil municipal a examiné le compte administratif qui est la vérification des engagements financiers au regard de leur inscription dans le budget primitif de la commune. Extraits de la déclaration de Fethi Cheikh au nom des élu.e.s de gauche :
“Le compte administratif présenté [...] est, très logiquement, le reflet global de votre ligne politique et celle de votre majorité que, bien sûr, nous n’approuvons pas. [...] Mais nous nous garderons, comme on dit, de « jeter le bébé avec l'eau du bain ». Nous nous efforçons, au sein de cette assemblée, de porter une conception constructive du rôle de l'opposition avec comme fil rouge l'intérêt général de notre ville et de ses habitants. C'est pourquoi nous avons voté un certain nombre de vos décisions qui nous ont semblé, sinon répondre totalement aux attentes fortes de nos concitoyens, du moins aller dans le bon sens. Porteurs sur tel ou tel projet de réserves, d'interrogations, mais aussi de propositions alternatives, nous avons considéré in fine que le positif l'emportait sur le négatif et avons donc approuvé un certain nombre de dossiers qui nous ont été présentés. Et telle restera notre ligne de conduite jusqu'au terme du mandat en cours.”
“Des moyens supplémentaires pour l’action sociale”
Pour autant, l’élu communiste et ses collègues de groupe n’entendent pas que soit escamotée la réalité concrète. Faisant état de deux témoignages pris parmi de nombreux échanges avec des habitant.e.s de la commune, ils constatent qu’ils “vont quasiment tous dans le même sens : celui d'une inquiétude omniprésente et d'une tension, latente mais qui enfle, liée à une forte insatisfaction des réponses attendues de notre collectivité et de leur décalage leur décrochage avec le vécu quotidien”. Et de remettre une nouvelle fois sur le métier le CCAS, dont Éric Vuillemin vient de faire grand tapage à l’occasion de son déménagement dans un quartier prioritaire : “Depuis des années, vous fermez progressivement les vannes qui permettraient de contribuer à éteindre l'incendie, en [le] vidant de sa substance. [...] Ce sont des moyens supplémentaires qu'il faut pour l'action sociale communale et non réduire de facto ses capacités d'intervention en réduisant sa subvention.”
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