« Les policiers ne travaillent pas dans des établissements… où… enfin… Ce n’est pas la même situation. Les policiers sont certes au contact du public… ». Comprenne qui pourra l’embrouillamini de M. Attal justifiant que les policiers ne seront pas contraints, au même titre que les soignants et des millions d’autres personnes, à se faire vacciner.
Cerise sur le gâteau, on ne touchera pas à leur régime dérogatoire de retraite. Tout cela après de substantielles hausses de payes, primes, le réassort massif, ces derniers mois après liquidation des gilets jaunes, de l’arsenal à estropier du manifestant, et le préfet Lallement nommé commandeur de la Légion d’Honneur, le 14 juillet…
Alors qu’on proclame enfermements, interdictions et sanctions, dont l’épée du licenciement au-dessus des fortes têtes, ceux-là mêmes chargés de faire respecter la loi n’y seront pas soumis. On comprend que M. Attal s’embrouille à trop vouloir embrouiller. Pas facile d’avaler ses propres couleuvres. Car en quoi le brigadier-chef X serait-il moins contaminable et contaminant que l’infirmière Y, qu’un employé de grande surface, qu’un conducteur de bus, que la ménagère courant à ses emplettes, etc. ?
On va, dit-on, tomber le masque dans les lieux « pass’assainis », faisant tousser la science médicale qui porte le regard au-delà de la ligne bleu-blanc-rouge de la présidentielle 2022.
Au mépris des règles sanitaires inoculées depuis des mois, le président assène un nouveau « fait du prince ». « C’est légal parce que je le veux », avait dit Louis XVI au Parlement de Paris. L’affaire fut tranchée quelque temps après. Piqûre de rappel en ce 14 juillet 2021.
Le Capitaine Tricasse
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