LE PLAN DE PAIX QUI N’EN EST PAS UN
Rassemblement devant le parvis de la gare à Romilly le 21 juin

LE PLAN DE PAIX QUI N’EN EST PAS UN

22 octobre 2025
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Palestine

Alors que Trump a été accueilli comme un héros en Israël et que son ami Netanyahou lui a dressé un pont d’or à la Knesset, qu’en est-il réellement des avancées concrètes de la paix ? Évidemment on ne peut que se féliciter de la libération des otages et de leur retour auprès de leur famille. C’est un soulagement immense, il en est de même pour la libération des prisonniers palestiniens.

Néanmoins, le spectacle donné à la Knesset peut assez facilement être qualifié de grotesque. Netanyahou a salué Trump comme étant l’homme de la situation, l’homme providentiel qui a apporté la paix qu’il appelait de ses voeux. Rappelons tout de même que le premier ministre israélien a brisé sans sourciller le dernier accord de cessez-le-feu qui avait été mis en place. Comme volonté de paix on repassera.

Au-delà des ronds de jambe il est allé jusqu’à dire, qu’à n’en pas douter, Trump finirait par obtenir le prix Nobel de la paix… Plus c’est gros, plus ça passe visiblement. Trump homme de paix ? Lui qui il y a encore quelque temps disait vouloir faire de Gaza une Riviera, un Eldorado vidé de tous les Gazaouis, lui qui veut construire des murs autour de son pays pour empêcher les autres d’y entrer…

Cela dit, peut-on réellement être étonné qu’un criminel de guerre comme Netanyahou, responsable d’un génocide, puisse avoir la même idée que Trump sur ce qu’est la Paix ?

Nos deux pacifistes partagent d’ailleurs aussi la même vision de la démocratie, lors du discours de Trump à la Knesset, deux députés communistes israéliens qui ont essayé de prendre la parole ont été expulsés de la salle manu militari. Expulser les représentants du peuple, encore une action qui mérite le prix Nobel. Mais celui de la honte.

Le plan Trump n’est évidemment pas un plan de paix. C’est un plan visant à préserver les intérêts économiques des États-Unis dans la région. C’est un plan impérialiste, Le soutien à l’État d’Israël est une constante des politiques de Washington. Il se compte en monnaie sonnante et trébuchante et en aide militaire.

Aucune solution politique n’est apportée. Le plus scandaleux réside dans l’instauration d’une nouvelle forme de mandat colonial sur Gaza, avec la participation de Tony Blair, Premier ministre britannique (l’ancienne puissance mandataire), celui de la guerre en Irak en 2003 et l’ancien parrain du « Quartet » censé établir une feuille de route pour l’établissement d’un État de Palestine jamais mise en oeuvre.

Or, une solution de paix juste et durable impose la construction d’un État de Palestine dans le cadre de la solution à deux États, la fin de la colonisation et bien sûr les condamnations des criminels de guerre et le respect du droit international.

 

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