
C’est une expression bien connue, qui désigne l’argent, ressort principal pour faire la guerre. Macron et son gouvernement se creusent la tête actuellement pour en trouver de l’argent, destiné à son projet de renforcer notre défense face à la menace russe, qu’ils disent comme ça. Bigre on voit déjà les chars russes place de la Concorde ! Le pouvoir et les libéraux de tout poil essaient de nous imposer par la ruse une austérité sociale.
Macron et ses sbires préparent les esprits à une économie de guerre et nous promettent de l’austérité au nom du réarmement, en clair, ils nous invitent à choisir entre l’effort de réarmement et les dépenses consacrées au bien-être de la population. De la sorte, notre président aura raison du problème des retraites, pensez donc, la priorité n’est pas de trouver 10 milliards 400 pour maintenir le départ à la retraite à 62 ans, inconcevable quand le spectre de la guerre menace le pays.
Même si la conjoncture actuelle nécessite de penser au problème de défense de la France, il y a d’autres problèmes tout aussi cruciaux à résoudre dans l’intérêt de la population. Des milliards il y en a la pelle ! Un foisonnement de dispositifs est offert aux entreprises principalement à celles du CAC 40 qui néanmoins annoncent des suppressions d’emplois. Le gouvernement va jusqu’à refuser de leur imposer des conditions sociales, fiscales mais aussi écologiques aux entreprises qu'il aide. Pourquoi se gêner.
Près de 200 milliards d’euros, c’est le plus gros budget de l’État, c’est le montant exorbitant des aides publiques versées aux grandes entreprises privées sans aucune contrepartie. 80 milliards d’euros d’aides publiques indirectes sous la forme d’exonérations de cotisations sociales. Il est difficile d’imaginer ce que représentent de telles sommes.
À titre d’exemple, en 2020 l’observatoire des multinationales avait évalué ce que pouvait représenter les 51 milliards versés aux actionnaires du CAC 40 cette année-là : Ces 51 milliards représentaient « l'équivalent de la construction de 100 hôpitaux publics ou 1300 lycées, ou encore 36000 km de ligne ferrée TER, ou encore la rémunération des 960000 personnels soignants et non-soignants des hôpitaux publics. »
NB : Le ministère des finances vient d’effacer une amende fiscale de 320 millions d’euros à Vincent Bolloré et va bénéficier d’un régime spécial lui permettant d’alléger sa fiscalité de 500 millions. Un scandale d’État.
© 2025 - La Dépêche de l’Aube
Création : Agence MNKY