

International
Agir pour la paix, la sécurité collective et construire un nouvel ordre du monde, tel était le thème du Conseil national du PCF du 15 mars dernier.
La guerre qui n'en finit pas en Ukraine comme en Palestine montre que seules la politique et la diplomatie pourront y mettre un terme et établir une paix juste et durable car la guerre ne nourrit que la guerre. Mais la diplomatie actuellement mise en oeuvre, si l’on peut utiliser ce terme, a seulement pour objectif la satisfaction du capitalisme américain - extraction de terres rares, projet immobilier, achats d'armement américain par les Européens pour conforter la primauté du dollar -, et russe - annexion de territoires riches en gisements miniers - sans se soucier des peuples. Et que dire des objectifs du gouvernement israélien qui, avec l'aval de Trump, décide de rompre la trêve et massacre des centaines de civils sans se poser de question...
Devant ce désastre, les communistes proposent une autre voie politique et diplomatique* :
• Une politique de paix, menée en toute indépendance de l’OTAN et des États-Unis, contribuant à la construction d’un nouvel ordre du monde fondé sur la coopération internationale entre peuples libres, souverains et associés ;
• Le progrès social et écologique par une nouvelle industrialisation et le développement des services publics ;
• La construction d’une défense nationale indépendante avec un renforcement des liens entre l’armée, la nation, le peuple, pour se protéger et non se projeter vers de nouvelles guerres extérieures.
* Voir le numéro de Communistes n°1034, ou sur
www.pcf.fr/donner_la_france_une_voix_independante_pour_la_paix pour l'ensemble de la déclaration.
Une information peu diffusée concernant l’Ukraine : la Cour européenne des droits humains (CEDH) a mis près de 11 ans, pour condamner l'Ukraine après les tragiques événements d'Odessa qui avaient fait le 2 mai 2014 au moins 42 victimes dans l'assaut et l'incendie organisés par les néo-nazis Pravyj Sektor et des ultras d'équipes de football contre des manifestants anti-Maidan.
Les victimes qui s’étaient réfugiées dans la Maison des syndicats sont mortes brûlées vives ou en essayant d'échapper aux flammes ; le plus jeune avait 17 ans et était un membre de la Jeunesse communiste ukrainienne.
La Cour a condamné l'Ukraine pour son inaction et les graves négligences de la police qui ont fait que « le droit à la vie » des personnes n'a pas été protégé, pour les graves retards des secours et pour la manière dont toutes les enquêtes sur ce massacre ont été étouffées.
Mais l'arrêt de la CEDH, sans jamais citer l'organisation néo-nazie, souligne le rôle de « la désinformation et de la propagande russes » et attribue aux manifestants anti-Maidan le début des incidents qui ont conduit au massacre, ramenés à « incidents entre deux factions » … Les néonazis s’en tirent bien...
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