Jeux Olympiques Paris 2024
Par Camille Lainé
Vendredi soir dernier, le monde entier a pu découvrir la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024. De nombreuses critiques peuvent être formulées face à ces jeux, le coût exorbitant rien que pour la cérémonie, 120 millions d’euros, la difficulté d’accès aux billets pour le peuple, les difficultés pour les Franciliens pour continuer à vivre pendant un mois etc…
Mais force est de constater que la cérémonie a mis le peuple de gauche d’accord. Ce spectacle grandiose a été salué à travers le monde.
Il faut reconnaitre que Thomas Jolly et ses équipes se sont surpassés, au-delà de la prouesse technique déjà énorme : un spectacle sur la Seine en extérieur ! Une première dans l’histoire des JO, le contenu était exceptionnel.
Le message artistique était clairement politique et salvateur dans une France fracturée suite aux dernières échéances politiques que nous avons vécues.
Voir Aya Nakamura chanter du Aznavour entourée par la Garde républicaine est un symbole fort dans un pays où l’extrême droite frôle l’accession au pouvoir.
Parallèlement dans un pays où le Nouveau Front Populaire arrive en tête aux élections législatives, une scène entière consacrée à la Révolution française fut un moment poignant pour nombre d’entre nous.
Même si de prime abord c’est nettement moins politique, le final du spectacle : Céline Dion qui chante l’Hymne à l’Amour sur la Tour Eiffel a fait vibrer tout le monde. L’émotion a été aussi un liant durant cette cérémonie.
On pourrait reprendre chaque moment l’un après l’autre pour les commenter tellement cette cérémonie fut emplie de symboles forts, représentant la France telle qu’elle est, à savoir, multiculturelle, diverse, audacieuse et riche de son histoire.
Face à la haine distillée par le RN et les médias depuis des semaines, voir une représentation de la France tolérante et promouvant la paix ne peut que nous rendre fiers.
Évidemment, cette parenthèse que représentent les JO ne doit pas nous faire oublier la réalité et le combat politique que nous aurons à mener à la rentrée. En effet, Emmanuel Macron refuse toujours de nommer Lucie Castets comme Première ministre, le climat politique est plus que délétère et le RN continue de prôner haine et division, néanmoins il est clair que cette cérémonie, plébiscitée par la majorité des Françaises et Français est porteuse d’un espoir qui fait du bien.
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