L’eau bonne à boire devient un problème central pour nos sociétés humaines. Même dans nos pays tempérés, la sécheresse frappe parfois, et la pollution s’accélère.
Le Troisième Observatoire de l’Eau a réuni à Troyes l’ensemble des acteurs concernés par sa gestion. Les scientifiques y étaient invités. Le changement climatique fut incriminé. Il faut innover, travailler en amont a dit le président Juillet. Une manière sans doute de suggérer que l’entretien et les dégradations dues aux colères climatiques coûtent cher. Il est vrai que le service public de l’eau se dégrade partout, comme d’ailleurs, tous les services publics. Travailler en amont, certes, mais est-ce possible quand c’est le capitalisme qui gère les affaires ?
Dans cet aréopage, personne n’osa parler de l’agriculture intensive, dont Nicolas est le fervent défenseur. Agriculture avide d’eau dont elle épuise les nappes, dispensatrice des nitrates, qu’elle utilise et de la pollution qu’elle génère.
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