Beaucoup de manifestations qui font le plein autour du patrimoine. Un film sur les arbres remarquables a rempli 2 salles d’Utopia suivi d’un débat passionné. L’espace culturel de la Chapelle a refusé du monde : Martine Demessemacker et son mari présentaient « Troyes, hier et aujourd’hui ». Le monde ancien ne veut pas mourir. C’est une source de richesses infinies.
Le ministre de l’Éducation nationale continue à sévir. Il ferme 17 postes en collège et lycées, n’en ouvrant que 9. La langue allemande perd 3 postes ainsi que la technologie. Là encore, les pouvoirs publics n’ont pas le courage politique de construire une Europe de la diversité en privilégiant l’anglais, « rouleau compresseur de la globalisation, » dit Daniel Rondeau, invité de la Semaine de la francophonie. Pendant que l’école publique prend des coups, l’école privée a la chance de bénéficier d’articles élogieux dans la presse auboise.
Le site de l’école Eugénie Cotton à Romilly va être livré aux appétits du privé. Et que va devenir ce nom prestigieux ? Elle était une scientifique, élève de Marie Curie, sortie, première de l’agrégation de physique. Elle fut vice-présidente du mouvement de la paix. Elle fut exclue de l’enseignement en 1941. Son nom est attribué en France à 6 écoles maternelles.
Le théâtre amateur se porte bien. De nombreux spectacles sont donnés avec plus ou moins de bonheur dans tout le département. La troupe de Mme Laurence Carnesseca qui avait déjà monté Débrayage de Rémi de Vos, a offert au public une douzaine de Bouts de scène à l’auditorium de Saint-Julien. Sur le thème de l’amour, se trouvèrent réunis 16 comédiens qui ont puisé dans Molière, Dario Fo, Ibsen, Ribes, non sans de belles réussites, larmes et rires convoqués.
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