Là, y’en a du pognon ! 100 milliards d’euros pour le futur avion de combat européen, dont le démarreur a été un temps encrassé par de la bisbille entre Dassault et Airbus. Allemands et Espagnols sont aussi parties prenantes de l’engin de mort volant, annoncé pour 2040. Le « SCAF » (acronyme pompeux de Système de combat aérien du futur) aura un « cloud de combat » : un fourniment cybernétique digne du fusil à tirer dans les coins ! Si ça bogue, paf ! dommage collatéral.
Macron vient aussi de secouer les puces de nos pioupious qui font du lard dans leurs casernes, quand ils ne sont pas occupés, sur ordres, à semer la zizanie en Afrique ou ailleurs, avant de se carapater Gros-Jean comme devant. Le printemps 2023 verra donc les plus grandes manoeuvres militaires françaises depuis la fin de la Guerre froide. Là aussi, ça va coûter « un saladier », comme on dit en Suisse. Le prix de revient total d’une heure de vol d’un Rafale, par exemple, cuberait entre 30 000 et 40 000 euros.
Simulation de coupures d’électricité sous les spots médiatiques (qui fonctionneront sans doute au gazogène), alors qu’Enedis réalise l’exercice « fréquemment tout au long de l’année » sans en faire tout un fromage ; théâtre troupier en costumes avec ustensiles et directs-live de simili-correspondants de pas-drôle-de-guerre, etc. Leurres contre nos malheurs. Car la vraie guerre de Macron, c’est la guerre sociale. La guerre des riches claquemurés dans le donjon d’un système inique et qui font flèche de tout bois pour la passer sous silence.
De surcroît, à la guerre comme à la guerre, le remuement militaro-politicien qu’il a décidé ne devrait pas entrer dans les canons d’une scrupuleuse politique de contention d’émissions de substances et de produits inertes pour l’environnement et le climat. Mais pour faire oublier leur sale guerre, ils n'ont aucun scrupule à tuer terre et mer.
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