Contraint par les mobilisations populaires, de remettre dans le tiroir sa réforme des retraites par point, le président Macron voudrait maintenant imposer, le recul de l’âge de la retraite à 65 ans, la disparition des régimes spéciaux ou spécifiques et la diminution programmée du niveau des pensions. La création de la nouvelle
branche autonomie, financée à 90 % par la CSG, les exonérations massives de cotisations sociales pour le patronat démontrent la volonté d’E. Macron de remettre en cause notre système de sécurité sociale.
A contrario, une réforme de progrès social est possible avec la mise à contribution des revenus du capital, l’augmentation des salaires, la modulation des cotisations, l’emploi, l’égalité salariale femmeshommes.
La sécurisation de l’emploi et de la formation avec prise en charge des périodes de précarité, chômage, études… permettrait de pouvoir partir en retraite à taux plein à 60 ans, avec un revenu équivalent à 75 % du revenu net d’activité, sur la base des 10 meilleures années (6 derniers mois pour les régimes spéciaux), primes comprises, indexé sur les salaires. Aucune pension ne devant être inférieure au Smic (1 923 € brut).
Notre système de retraite et de sécurité sociale serait intégralement financé par la cotisation sociale, administré par des représentant·e·s élu·e·s des salarié·e·s.
Une réforme progressiste des retraites est possible en mettant en cause la domination du capital et le coût qu’elle fait peser sur la société.
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