Présenté par Christian Langeois, l’écrivain J.P. Chabrol était àl’honneur mardi à l’Upop, Ce petit texte de sa plume peut nousservir d’horizon quand nous sommes engagés en politique.
« Le vieillard me disait : Mon petit, quelle chance tu as d’arriver dansun siècle où la science avance à pas de géant. Bientôt, l’homme seratellement intelligent, tellement bon, qu’il n’y aura plus de guerre, plusd’armée, plus de frontière, plus de nation. Chacunse régalera de vivreà son aise, avec le métier qu’il aura choisi, le métier qui le passionnera.Chacun se cultivera, s’épanouira. L’homme sera enfin un ami pourl’homme… »
Au moment même où je découvrais ce texte, dans l’immense oeuvrede Chabrol, une série de dépêches tombaient ce matin à la radio. Poutine arrêté. La Douma l’envoie pour 20 ans en Sibérie. L’Ukraineretrouve sa souveraineté. Russes et Ukrainiens s’échangent leKasatchok et le Hopak, leurs danses nationales. L’OTAN est dissouteet les budgets de la guerre affectés à l’Université. Les Israéliensredonnent tous leurs territoires aux Palestiniens. Biden lèvel’embargo sur Cuba. Toutes les conventions de l’ONU jusqu’icilettres mortes sont réactivées, actualisées et mises en oeuvre.
La dernière dépêche m’indique que la médecine cubaine est deplus en plus efficace, elle a ressuscité Che Guevara. Là, j’ai tiqué un peu. Au secours Huchon !
Bah ! je me suis dit, si tout le monde faisait comme moi et rêvaitun peu, on pourrait la reconstruire cette société, plus juste, plusfraternelle. Un monde après Roussel.
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