UNE CONTRE-RÉFORME IGNOBLE

UNE CONTRE-RÉFORME IGNOBLE

15 octobre 2021
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Prenant prétexte de la fin de la pandémie, le Président de la République et son 1er ministre ont donc décidé d'imposer la mise en oeuvre de la contre-réforme de l'assurance-chômage le 1er octobre, malgré l'unanimité qu'elle rassemble contre elle.

Selon les chiffres de l'Unedic, avec l'entrée en vigueur de celle-ci, 1,15 millions de personnes vont ainsi voir aujourd'hui leurs droits baisser drastiquement, en moyenne de 17 % et jusqu'à 40 % pour les 400.000 les plus précaires, dont de nombreux jeunes. 50% des allocataires touchent moins de 860 euros par mois : Comment oser dire que l'on gagne plus au chômage qu'en travaillant ! Cette décision est une ignominie à l'égard des salariés concernés, jugés coupables d'un chômage dont seuls sont responsables les gouvernements successifs et le MEDEF.

La course au profit et les cures d'austérité sont responsables du chômage.

Cette contre-réforme vise à faire 3 milliards d'euros d'économie sur le dos des chômeurs. Dans un pays qui compte plus de 6 millions de personnes privées d'emploi, plus de 10 millions de personnes sont dans une situation de pauvreté.

Qui peut encore nourrir cette idée folle de s'attaquer aux maigres droits des chômeurs plutôt que de travailler avec courage à l'éradication du chômage ? Les ultra libéraux au pouvoir, bien sûr, qui refusent de s'attaquer au capital, aux dividendes et à ceux qui les gèrent dans les entreprises.

Le déficit de l'Unedic est d'abord nourri par la persistance d'un chômage de masse ! Les délocalisations en cascade, la course au profit et les cures d'austérité appliquées aux services publics comme aux communes sont responsables du chômage. De même, les bas salaires, les conditions de travail pénibles, le temps partiel subi sont dénoncés par des salariés qui ne veulent plus se faire exploiter quand, en même temps, les taux de marge des entreprises atteignent 35% selon la Banque de France.

Il faut une autre politique, pour relever les défis écologiques et sociaux.

Le PCF propose d'augmenter les salaires et de créer tout de suite les centaines de milliers d'emplois qui manquent dans nos services publics, en engageant notamment des pré-recrutements, à empêcher les restructurations organisées par les grands groupes, toujours accompagnées de plans de suppressions d'emplois, en déclarant un moratoire sur ces suppressions, à mettre un terme au grand déménagement industriel.

Fabien Roussel, candidat à l'élection présidentielle, présentera l'ensemble des mesures en faveur de l'emploi, de sa sécurisation et des salaires, le 21 novembre à l'occasion d'un grand rassemblement à Paris.

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