
Palestine
Trump a été reçu comme un héros en Israël suite à la mise en application de son fameux plan de « paix » qui n’en a que le nom. Netanyahou s’est alors lui aussi présenté comme attaché à la paix, alors qu’il est pourtant sous mandat d’arrêt international pour crime contre l’humanité, il a affirmé vouloir respecter les accords.
Force est de constater que la liesse aura été de courte durée, en effet dès dimanche dernier, 19 octobre, l’armée israélienne a bombardé Gaza, pourtant sous le cessez-le-feu. Face aux réactions internationales le gouvernement israélien a accusé le Hamas d’avoir attaqué en premier des soldats et affirme avoir bombardé en riposte. Ce que le Hamas réfute. Toujours est-il que, c’est un fait, on est encore loin de la paix.
Rien de surprenant en même temps, Netanyahou ne veut pas de la paix, il n’a aucunement l’attention de respecter les phases suivantes du plan Trump, à savoir retirer ses troupes de Gaza. Il a déjà annoncé que les troupes ne se retireraient jamais complètement. Côté Hamas, même si ces derniers ont accepté de ne pas faire partie de l’éventuel futur « exécutif » qui dirigerait Gaza selon l’accord, ils refusent l’autre point, à savoir leur désarmement.
Rappelons également que cet accord de paix n’en n’est pas un puisqu’il ne donne aucune contrainte au gouvernement israélien. Les seules concessions doivent être faites par les Palestiniens. Ce n’est pas de cette manière que l’on construit la paix. Par ailleurs, depuis la libération des otages, la forte contestation contre Netanyahou et son gouvernement s’est calmée.
Il espère donc profiter de cette accalmie pour redorer son blason et sa popularité, il a d’ailleurs annoncé être candidat à sa succession pour 2026. Alors la paix quel intérêt ?
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