RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DU 4 JUILLET

Ville de Troyes

La séance a été animée par la joute verbale entre Loëtitia Beury, la macroniste candidate aux municipales 2026 et Valéry Denis adjoint à l’urbanisme au sujet du « chalet » de Rosières. Pour rappel, cette histoire de chalet est un petit caillou dans la chaussure de François Baroin.

En effet, la ville de Troyes a lancé la construction d’un club house pour l’ASPTT Tennis sur le complexe Henri Terré qui se trouve à Rosières. Or, même si le terrain appartient à la ville de Troyes, la municipalité aurait dû demander un permis de construire auprès de sa consoeur de Rosières. Ce qu’elle n’a pas fait. Les services municipaux ont tenté de rattraper le coup en faisant une demande tardive, mais le permis a été refusé car l’installation avait été construite trop près d’un pylône électrique.

Fort heureusement la structure était démontable, il a donc fallu tout redémonter alors que c’était tout juste monté. Bref un épisode certes ubuesque, mais pas non plus un dossier structurant pour la ville. Mais il n’en fallait pas moins à Loëtitia Beury pour se jeter dans la brèche et pouvoir critiquer la majorité, pointer du doigt leur incompétence… C’est vrai que ce genre de dossier reste son seul moyen de se démarquer puisque sur les sujets fondamentaux on cherche encore les différences entre ses propositions et celles de la majorité de droite…

La gauche elle en revanche se démarque, ce fut encore le cas d’Anna Zajac lors de son intervention. François Baroin prévoit des dépenses de 1 726 000 € TTC pour la sécurité des écoles : poursuivre l’occultation des grilles devant les écoles et même augmenter leur hauteur. L’élue communiste a demandé de quelle manière le maire comptait protéger les enfants et les personnels du réchauffement climatique et de ses conséquences. « Les écoles ont subi la surchauffe ces derniers jours en raison de la canicule, des périodes qui ont été annoncées et qui risquent de se reproduire. Il devient urgent de lancer un véritable plan de rénovation écologique des bâtiments publics dont les écoles » a-t-elle déclaré.

Elle est évidemment revenue sur les manquements de l’État et les coupes budgétaires qu’elle déplore, mais elle souligne aussi qu’il y a des choix budgétaires locaux qui sont des choix politiques. « Des centaines de milliers d’euros ont été investis pour occulter les cours d’école au motif de sécuriser, cela n’est pas un rempart à la chaleur. Il devient urgent de travailler sur un plan d’investissement à court terme dans les écoles troyennes pour protéger la santé les enfants et des personnels : par exemple retirer le goudron dans les cours d’école, conserver le maximum d’arbres et créer des espaces à respirer et de véritables îlots de fraicheur. » a proposé l’élue communiste.

L’intervention d’Anna Zajac rappelle à quel point les enjeux climatiques sont importants et souligne également que les questions écologiques doivent être placées au centre de nos préoccupations et… des programmes municipaux !