Féminisme
Si des prises de consciences sociétales, des mobilisations et des combats politiques ont permis des avancées, elles restent trop souvent théoriques. Malgré les discours et les lois, la reconnaissance des droits ne signifie pas leur application effective. Les inégalités persistent dans tous les aspects de la vie.
Emplois mal rémunérés et dévalorisés, temps partiels imposés, difficile conciliation de la vie professionnelle et familiale, manque de structures de garde : le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes, leur retraite de 40 %.
À plus de 80%, elles assument seules la responsabilité des familles monoparentales, dont près de la moitié, en plus d’être trop souvent stigmatisées, vivent sous le seuil de pauvreté. Dans notre département il y a d’ailleurs 26% de familles monoparentales. En 2021, selon l'INSEE, il y avait à Troyes 3338 femmes seules avec enfants contre 937 hommes dans la même situation.
Leur droit fondamental à la sécurité n’est pas assuré : en danger permanent, justice ne leur est que rarement rendue. Violées, réfugiées, déplacées, emprisonnées : elles subissent les conséquences mortifères des guerres.
Le droit à la santé des femmes n’est lui non plus pas assuré ! Les maladies féminines comme l’endométriose ou encore le cancer du sein mal prises en charge. Les communistes ont d’ailleurs fait voter une loi historique à ce sujet qui est une grande avancée pour le droit des femmes.
Les communistes troyens ont organisé une conférence de presse mercredi 5 mars, dans le cadre du 8 mars, pour justement soulever toutes ces problématiques et proposer des solutions ! Parce que oui, le féminisme fait partie de l’ADN des communistes.
Nous menons le combat depuis des années que ce soit sur le terrain par nos militantes et militants mais aussi par le biais de nos élu·es ! Par exemple, notre élue, Anna Zajac, a obtenu la mise en place sur le territoire de la ville des distributeurs de protections hygiéniques gratuites pour toutes les femmes qui en ont besoin dans des lieux accessibles au public, CMAS, maison de quartier, pour lutter concrètement contre la précarisation menstruelle.
Nationalement nous nous sommes toujours positionnés en faveur du droit des femmes contrairement au RN : eux ont également voté contre la résolution qui condamne l’interdiction de l’avortement en Pologne. À l’Assemblée nationale, le RN n’a pas voté en 2021 la loi Rixain sur l’égalité professionnelle.
Les communistes continueront à porter des propositions ambitieuses pour le droit des femmes que ce soit localement ou nationalement, comme par exemple : l’abrogation de la réforme des retraites, la revalorisation des statuts et des salaires des métiers à prédominance féminine ou encore la défense et le développement des services publics de qualité sur l’ensemble du territoire mais aussi une loi cadre et le budget de 3 milliards d’euros pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes !
Donc toutes et tous mobilisé·e·s le 8 mars mais aussi tout le reste de l’année !
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