La "team" Macron a passé ses lois à tour de bras, à coups de matraques et de maillets des juges. Ce serait pour notre bien ! Et ils en sont fiers, agitant de temps en temps le bâton de l'extrême-droite qui leur donne une bonne excuse pour faire des saletés moins pires. Aura-t-on encore longtemps l'unique choix entre des capitalistes racistes et des racistes capitalistes ? Après les JO, où les places valaient autant qu'une semaine de courses pour une famille, on sait que resteront les nouvelles caméras de surveillance à reconnaissance faciale, les prix usuraires des Airbnb et même celui augmenté des tickets de métro. Ils en profiteront pour nous enfoncer encore plus. Comme quoi les JO étaient bien beaux, mais qu'il va falloir quand même se serrer plus la ceinture, descendre de plus en plus bas dans les rayons premiers prix.
Les fins de mois compliquées, l'impossibilité à construire une vie décente produit une rage que le pouvoir dirige sciemment vers des boucs émissaires ; un coup les musulmans, un coup les trans, un coup les squatteurs... tout ce qui ressemble à ce gros mot, pour eux, de « prolétaire ». Tant que, dans les consciences, l'espoir et le rêve d'une vie meilleure seront sous-tendus par le capitalisme dont le ressort originel est la spoliation et l'inégalité, le système perdurera. Tant que n'arrivera pas à s’imposer dans les imaginaires la possibilité d'un monde basé sur la solidarité et le commun, nos quotidiens continueront à un rythme d'enfer et de manière irrémédiable jusqu'à l'invivable. Pourtant, des générations de militant.e.s ont planté des graines. Arrosons les luttes, Il est temps pour nous de pousser comme les mauvaises herbes que l'on prétend que nous sommes.
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