Depuis trente ans notre système de santé et plus particulièrement l'Hôpital public comme tous les services publics sont victimes des choix dictés par le traité de Maastricht mis en oeuvre avec zèle par les gouvernements qui se succèdent depuis les années 90 avec « la fameuse « règle des 3% » de déficit à ne pas dépasser.
Les socio-libéraux comme la droite, au lieu d'aller chercher l'argent là où il est, font les poches des ménages et s'attaquent à notre système de santé, d'éducation, de sécurité... et à nos collectivités locales. Tout cela pour répondre aux appétits féroces de la finance et des entreprises du CAC40.
On est bien loin de l'Europe du progrès social promise par la droite giscardienne et par la gauche socialiste de Guigou, Valls et Mélenchon. Et aujourd'hui, tous voudraient effacer leurs responsabilités dans les mauvais coups que nous subissons.
Le Parti communiste français, il faut le rappeler, et s’en souvenir, a été à cette époque, le seul parti de gauche à avoir clairement alerté sur les dangers d'un tel traité et a appelé à voter NON à ce traité qui est passé de justesse en France.
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