Aube - Journée internationale des droits des femmes
Par Charline Briot
Le mercredi 6 mars dernier s’est tenue une conférence de presse organisée par le Collectif féministe du PCF, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars.
Anna Zajac rappelle que les femmes doivent vivre libre de toute violence et discrimination. Le collectif souhaite notamment dénoncer les idées d’extrême droite, rappelant ainsi que le RN a systématiquement voté contre ou s’est abstenu lors des votes à l’Assemblée nationale et à l’UE en faveur des droits des femmes. Les eurodéputés RN n’ont pas voté en faveur de la formation contre le harcèlement au sein même des institutions de l’UE, sous prétexte que « la quasi-totalité des hommes ont un comportement approprié à l’égard des femmes ». Ils ont également voté contre la résolution qui condamne l’interdiction de l’avortement en Pologne. À l’Assemblée nationale, le RN n’a pas voté en 2021 la loi Rixain sur l’égalité professionnelle.
Éléa De Almeida rappelle que le RN a voté contre l’entrée de l’IVG dans la constitution. D’autre part, le gouvernement Macron ne fait pas mieux, le budget actuel pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles et réduire les inégalités F/H est très insuffisant ; de plus, la France a voté contre le fait que le viol soit reconnu comme un crime.
Gisèle Malaval aborde la question des inégalités salariales. Les différences de salaire H/F enrichit le capital et conforte le patriarcat, mais elle a surtout une incidence grave : il y a une corrélation entre les inégalités salariales et le taux de féminicides : « Les femmes qui travaillent en Allemagne sont mal vues, bien moins payées qu’un homme, et sont deux fois plus victimes de féminicide qu’en France. »
Raphaëlla Dombele ajoute que le PCF se bat pour l’émancipation économique et sociale de toutes les femmes, notamment en luttant contre la précarité et la casse des services publics. Au PCF, nous proposons : la définition du viol comme un crime dans la directive européenne, un plan de 3 milliards d’euros pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la gratuité de l’assistance juridique pour les personnes victimes de violences sexistes et sexuelles… Les communistes portent l’exigence d’un modèle de société dénuée de rapports de domination, dont le coeur repose sur l’égalité et la justice sociale.
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