Les signataires de la liste de soutien à G. Depardieu se sont soudain réveillés, comme après une hypnose : « J'ai fait ça, moi ?? », « Je ne savais pas qui avait écrit cette pétition ! » (cela change quelque chose au sens du texte ?) Ils viennent enfin de se rendre compte que les agressions sexuelles qui font partie du quotidien des femmes sont devenues insupportables et ne sont plus l'objet de rigolades entre hommes, sauf s'ils tiennent à passer pour des attardés ou des crétins, ce qui signe la fin des contrats pour des rôles importants.
Deux présidents n'ont pas non plus encore compris que les femmes ne voulaient plus faire d'enfant pour des motifs démographiques, surtout depuis que d'autres hommes – des irresponsables... – ont mis au point la contraception : le président nord-coréen, très Actors Studio, s'est mis à pleurer à chaudes larmes en demandant aux femmes de mettre des enfants au monde et surtout au service du pays ; le président russe a rappelé solennellement qu'une famille russe devait avoir 9 enfants (ni plus, ni moins), sans préciser la quantité par femme : V. Poutine en aurait 7 de trois femmes différentes ; encore un effort... Enfin les épouses de président austères et cramponnées à leur sac à main ou gracieuses ambassadrices de l'élégance Vuitonnée, c'est fini : le président argentin les a renvoyées au magasin des accessoires. Le soir du 31 décembre il est monté sur scène et a étreint fougueusement sa compagne comédienne, vêtue d'un body doré très, très échancré et de cuissardes assorties. Le tout sous les ovations du public. Le couple Macron sait ce qu'il doit faire pour faire remonter sa cote de popularité.
Mais une chose n'a pas changé : ce sont les voeux auxquels personne ne déroge, par la conviction peut-être immémoriale qu'ensemble on peut transformer le monde. Alors, tous mes voeux de paix et de santé ! Le bonheur suivra.
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