Israël - Palestine
Par Camille Lainé
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, le 12 décembre, une résolution pour exiger un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, ce qui est une avancée après que le Conseil de sécurité ait échoué à se mettre d’accord, les États-Unis ayant utilisé leur droit de veto.
La résolution du 12 décembre a été largement adoptée : 153 voix pour, 10 contre (dont Israël et les États-Unis), et 23 abstentions. Les États-Unis arguent du fait que la résolution ne contient pas de « condamnation explicite » du Hamas afin de justifier leur vote contre pourtant injustifiable. Il est urgent de mettre fin à ce conflit et il était également plus qu’urgent que l’ONU réagisse. La situation humanitaire est catastrophique dans la bande de Gaza sous les bombardements israéliens qui ont déjà tué près de 18 500 personnes (dont une majorité d’enfants et de femmes), La résolution exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat, réclame la protection des civils, l’accès humanitaire et la libération « immédiate et inconditionnelle » de tous les otages.
Malgré cela, le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé qu’Israël se préparait à des combats plus durs dans les jours à venir, le gouvernement israélien continue visiblement à durcir le ton alors que les victimes civiles ne cessent d’augmenter et qu’un otage franco-israélien a été retrouvé décédé et que trois autres otages ont été accidentellement tués par l’armée israélienne. De plus, de terribles inondations ravagent le nord de Gaza, ce qui complique la vie des Palestiniens déplacés qui étaient déjà dans des conditions plus que précaires. L’urgence est un cessez-le-feu immédiat, il faut se mobiliser pour la paix, et vite.
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