Troyes
Le 18 décembre, Journée internationale des migrants, devrait être l’occasion de réaffirmer et de promouvoir les droits des exilés. Cette date avait été choisie en 2000 par l’ONU pour attirer l’attention sur une convention adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, le 18 décembre 1990… restée inapplicable faute de ratifications suffisantes.
Son objectif était de protéger les travailleurs étrangers et leur famille de l’exploitation et de la violation de leurs droits. La France ne l’a jamais signée. Cynisme du calendrier, c’est ce lundi que se réunissait la fameuse commission mixte paritaire (CMP) qui va décider du sort de la loi immigration, une semaine après son rejet préalable à l’Assemblée nationale. Un texte « le plus ferme, avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années », se félicite son zélé promoteur Gérald Darmanin, qui, à force de jouer avec le feu, s’est brûlé les ailes. Si les quatorze parlementaires s’entendent sur la version finale du texte, une énième loi immigration pourrait donc être votée, après les trente précédentes depuis 40 ans !
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