Par Eléa De Almeida
Suite à un appel national lancé par le Ministère de l’Intérieur, le vendredi 16 juin, les Jeunes Communistes de l’Aube ont été convié.es à une « Réunion sur l'état des lieux et les actions à mener dans le cadre de la lutte contre les LGBTphobies ».
La Directrice des services de cabinet de Madame la Préfète, La présidente du tribunal judiciaire de Troyes, un représentant de l’AMF* et plusieurs organisations engagées dans l’Aube telles que : Les Jeunes Ecologistes et le collectif national Nous Toutes ont tous et toutes répondu à l’appel. Au cours de cet échange, la Directrice de cabinet nous a dit être surprise de la quasi inexistence de recensements d'agressions LGBTphobes dans l'Aube.
Sûrement parce que la réalité est ailleurs : la peur de se rendre dans un commissariat afin de déposer une plainte, la honte, puis la culpabilité que ressentent les victimes sont deux axes à prendre en compte. Sur cela, Madame la Directrice de Cabinet s’est montrée claire : il y a, et aura des formations pour prendre les plaintes de personnes victimes d’actes LGBTphobes.
En tant que Jeune Communiste et co-organisatrice des 3 Pride ayant eu lieu à Troyes, j’ai revendiqué auprès de tous.tes :
- Un soutien de la part de la ville de Troyes durant des événements importants tels que la marche des fiertés qui a lieu chaque année.
- Une formation obligatoire pour tous.tes les professionnel.les de santé, les officiers de police, etc...
- Plusieurs heures de sensibilisations dès le collège, et ce, jusqu’à la vie dans l’entreprise pour l’inclusivité des personnes LGBT+.
Nous nous devons, en tant que jeunes communistes, de lutter pour les droits LGBT au même titre que contre le capitalisme.
*AMF : Association des Maires de France.
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