Les prix du Concours de la Résistance et de la Déportation ont été remis aux élèves des collèges et lycées dans les salons de la Préfecture. Les discours sont toujours aussi exaltants afin de maintenir la pression. Mais, si la préfète a su cette année, délivrer un message contre « les idées nauséabondes de xénophobie, racisme et antisémitisme », elle n’a pas abordé quelques problèmes majeurs qui sont finalement glissés sous le tapis : 1. Le fait que les prix du CNRD sont raflés par les écoles privées (Saint-Bernard en priorité) ce qui pose la question de la ségrégation scolaire. 2. Le niveau inquiétant des élèves dans ce domaine de la connaissance historique, ce qui témoigne d’un éffort insuffisant de l’Éducation nationale dans le domaine de l’histoire.
Je reviens sur l’échange de bâtiments entre la ville de Troyes et l’évêché, échange qui pose question et dont nos élus ainsi que les Libres-Penseurs s’inquiètent. En relisant le site de la ville (site Schweitzer) il se confirme que le bâtiment (ND en l’Isle) devint bien national en 1791. Et qu’en 1905, avec les lois laïques, il fut transformé en centre de patronages laïques et donc désaffecté. Il est hôpital militaire durant la guerre de 1914. Sous Pétain en 1943, suite à un décret de Pierre Laval, signé par Mg Lefebvre alors évêque de Troyes le site est acheté par l’évêché. Il était donc bien propriété publique. Alors, que s’est-il réellement passé à la Libération pour que l’Eglise se réapproprie ce bien ? Le site oublie de l’expliquer.
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