UN 1ER MAI HISTORIQUE QUI APPELLE UN MOUVEMENT SOCIAL DURABLE POUR GAGNER

UN 1ER MAI HISTORIQUE QUI APPELLE UN MOUVEMENT SOCIAL DURABLE POUR GAGNER

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Mouvement social

Ce 1er mai 2023 restera comme une date importante de l’histoire sociale de la France. Le PCF salue l’ensemble des organisations de l’intersyndicale qui ont permis le succès de cette journée. Dans l’Aube ce sont plus de 3000 manifestant.es qui ont défilé dans les rues de Troyes, Romilly-sur-Seine, Bar-sur-Aube et Brienne-le-Château.

La participation très massive des travailleuses et travailleurs à ce rendez-vous avec plus de 310 manifestations et 2,3 millions de manifestant·es, son caractère internationaliste avec la présence de nombreux représentants syndicaux internationaux, ainsi que l’unité des organisations syndicales françaises constituent un événement majeur.

Cet événement envoie un message clair au gouvernement et au président de la République : le pays ne veut pas "tourner la page" de la réforme des retraites qui conduirait à voler deux ans de vie aux salarié·es en leur retirant les deux meilleures années de retraite.

Il témoigne aussi de très fortes revendications sur les salaires, les conditions de travail, la réponse aux besoins par le développement des services publics dans un contexte d’inflation persistante aux conséquences gravissimes pour des millions de nos concitoyennes et concitoyens qui luttent pour vivre dignement, et qui reçoivent à ce jour pour seule réponse le mépris du pouvoir.

Aux côtés des travailleuses et travailleurs en lutte, notre détermination est donc totale pour poursuivre et gagner le combat pour le retrait de la réforme et amplifier le mouvement social pour l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail et la création d’emplois de qualité dans le public et dans le privé.

Les manifestations ont également été marquées par les actions violentes d’individus, pourtant annoncées et donc anticipées par le renseignement et les forces de l’ordre. Nous condamnons ces violences et apportons notre soutien aux forces de l’ordre et aux manifestant·es blessé·es, avec une pensée particulière pour nos propres camarades touchés à Paris à qui nous affirmons toute notre solidarité.

Les militant.es communistes agressé.es

Ces violences ont également ciblé les organisations syndicales et les partis de gauche, en l’occurrence le stand du PCF et les militant·es présent·es sur la manifestation, touchés par un engin explosif, faisant plusieurs blessés dont Ian Brossat et entraînant l’exfiltration de Fabien Roussel, notre secrétaire national.

Alors même que de nouveaux moyens comme l’utilisation de drones ont été déployés sans débat et posent d’importantes questions pour les droits et libertés, le débat doit avoir lieu sur la stratégie de maintien de l’ordre dans notre pays.

La gravité de ces violences ne doit pas masquer l’événement que constitue la mobilisation sociale inédite lors de cette journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses.

Le 6 juin, grande journée de mobilisation

Le PCF appelle à poursuivre le combat pour le retrait et à travailler à faire grandir un front social et politique durable, un nouveau Front populaire pour gagner des avancées sociales et démocratiques. La proposition de loi d’abrogation qui sera débattue le 8 juin prochain à l’Assemblée à l’initiative du groupe LIOT constituera un rendez-vous important.

Pour faire grandir le rapport de force avec le pouvoir, nous appelons également nos concitoyen.nes à répondre positivement à l’appel de l’intersyndicale et à faire du 6 juin prochain une grande journée de mobilisation. C’est d’autant plus important que la décision nouvelle des organisations syndicales de travailler à porter ensemble des propositions à la hauteur des attentes des travailleur·ses dans tous les domaines appelle un mouvement social durable pour gagner.

Le PCF y consacrera toute son énergie avec l’ambition de construire une alternative politique de progrès social et démocratique dans notre pays.

LE PEUPLE CENSURÉ

Le Conseil constitutionnel a de nouveau balayé la proposition d’un référendum d’initiative partagée (RIP) sur l’âge de départ, déposée par les députés et sénateurs de gauche. Celui-ci visait à demander aux électeurs français s’ils souhaitent, oui ou non, « interdire un âge légal de départ à la retraite supérieur à 62 ans ».

Le 14 avril, le Conseil avait retoqué une première tentative de RIP, au motif lunaire que la proposition de loi, qui propose donc de plafonner à 62 ans l’âge légal de départ, ne constituait pas, à ce moment, un changement de la loi (puisque l’âge légal était encore à 62 ans lors du dépôt du RIP).

Les juges ont ressorti le même argument pour ce second RIP, argument qui leur a été fourni clés en main par le gouvernement lorsque celui-ci a déposé sa contribution au Conseil. En cause, une stricte question de timing. La demande a été faite le 13 avril, la réforme des retraites a été promulguée le 15 avril par Emmanuel Macron. Le Conseil estime donc, à nouveau, qu’à la date du 13 avril, cela ne constituait pas un changement du droit.

 

 

 

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