« C’est une grande fierté que la CGT soit capable d’élire une femme à sa direction. C’est une grande responsabilité sur mes épaules. Les congressistes ont envoyé un signal très fort aux travailleuses, aux militantes de tous horizons et aux syndiquées. Avec ce congrès, un cap a été franchi. Il n’était plus possible de dire qu’on voulait qu’une femme dirige la CGT pour se retrouver, à la fin, avec un homme. (…) Le patronat et le gouvernement annoncent tous les jours la fin de l’intersyndicale, mais cette union des organisations contre la réforme des retraites démontre une confiance collective, une maturité et une détermination à gagner. Avec un seul mot d’ordre : le retrait.
Nous irons à Matignon dans cette optique. Cette unité très forte de l’intersyndicale est un acquis très important du bilan de Philippe Martinez. Enfin, si la CGT sort rassemblée de ce congrès, c’est aussi grâce à E. Macron. (Rires.) Je lui adresse mes grand remerciements : nous sommes soudés pour combattre sa politique, à commencer par sa réforme des retraites. C’est notre priorité numéro un.
Je suis convaincue que nous obtiendrons le retrait de cette réforme avant d’aller au bout du processus de RIP (référendum d’initiative partagée, lancé par les parlementaires de gauche). Ce référendum est un étage supplémentaire dans la lutte. Mais notre point d’appui essentiel reste le rapport de force social. Cela passe par la grève et les manifestations. Nous appelons les salariés à les développer, notamment le 6 avril, puis le 7 avril, journée d’action dans la santé. »
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