On respire. Romilly-sur-Seine va avoir un second « poumon vert » en plus de celui, antédiluvien, de la Béchère. Mais pas tout de suite. La Ville n'en est, pour une grande partie de la zone choisie (au sud de la ville), qu'aux pourparlers avec les propriétaires de terrains qui oscillent entre tergiversations et marchandages. On espère, contrairement à d'autres projets annoncés par le Maire, que celui-ci finira par aboutir à la satisfaction de toutes les parties concernées. Et surtout pour le bien-être des habitants. Mais pour bien respirer, il faut deux poumons. Et le poumon social de la ville, depuis l'arrivée d’Éric Vuillemin à la mairie, est enkysté par le chômage, la précarité et la baisse du pouvoir d'achat. Car avec le maire de Romilly, impôts, taxes, coûts des services communaux… poussent bien plus vite que les arbres avaleurs de dioxyde de carbone. C'est le bambou qui absorbe le plus de CO2. Pourquoi ne planterait-on pas une bambouseraie ? D'une pierre deux coups pour un Maire dont la politique est une succession de coups de bambou aux habitants de Romilly.
La presse locale nous dit que la MJC de Romilly-sur-Seine a retrouvé « ses belles années ». S'il faut se féliciter que cette structure connaisse un regain, l'article incrimine l'influence de la Covid. Ce qui n'est pas faux, mais fait l’impasse sur la vraie racine du mal qui a failli la réduire à néant. Une diminution de 50% de la subvention communale en 2015, décision de la majorité de droite à laquelle s'étaient en son temps opposés nos élus et qui avait suscité un fort mécontentement et donné lieu à plusieurs manifestations. Il faut toujours rendre à César ce qui appartient à César… ou à Éric.
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