Chers camarades, chers ami-e-s, Notre journal, vous le savez, a dépassé le cap des cent années. Il a l’intention sans doute de repartir pour un siècle ce qui serait un exploit. C’est pour cette raison qu’il est entouré de l’affection de ses lectrices et lecteurs.
La Dépêche de l’Aube est un journal indépendant qui n’est possédé par personne d’autre que par son lectorat. La meilleure preuve de cet attachement est la création de CEMOA, une association qui a l’intention d’étudier le contenu du journal depuis sa création le 7 décembre 1920, travail de caractère scientifique qui intéresse les historiens et les abonné-e-s.
Personne ne sera étonné d’apprendre avec ce travail, que La Dépêche de l’Aube a suivi et nourri l’actualité et servi le combat des communistes durant les 20 et 21èmes siècles. Mais cette recherche a un autre intérêt plus sentimental peut-être, celui de connaître les hommes et les femmes qui ont écrit dans le journal ou sur lesquels on a pu écrire.
On a plaisir à connaître les parcours, (sinueux pour certains), des créateurs de La Dépêche de l’Aube, Angonin, Thibault, Clévy, de la première plume, efficace, celle de René Plard qui fut maire de Troyes, celle des rédacteurs qui firent de la prison dans les années 20-30 pour avoir défendu la paix, puis ceux des martyrs de la Résistance, comme Romagon, fusillé à Claivaux ou Boigegrain fusillé à Montgueux. Suivirent les innombrables plumes comme celle de l’historienne Jeannette Petitjean, sans oublier les coups de crayon sarcastiques de Gérard Le Berre.
L’an dernier, notre lectorat a pu mesurer les efforts consentis pour soutenir notre candidat Fabien Roussel aux présidentielles. Je ne peux m’empêcher de penser que c’est en partie grâce à La Dépêche de l’Aube, que Fabien Roussel est aujourd'hui classé premier, comme personnalité politique la plus sympathique. Ce que ne savent pas encore les gens, c’est qu’il est aussi le plus capable pour mener le pays sur le chemin de l’égalité et de la fraternité. Notre dépêche va s’employer à le faire connaître.
Ce travail est un encouragement pour tous ceux qui aujourd’hui président aux destinées de La Dépêche de l’Aube, la font vivre intellectuellement et concrètement. Car sortir chaque semaine ce journal de 2 ou 4 pages demande beaucoup de zèle, d’intelligence et de sacrifices pécuniaires.
Or, le titre de cette lettre vous a alertés, La Dépêche de l’Aube n’est pas dans une bonne passe. Les soucis se font de plus en plus inquiétants. Ils sont de divers ordres :
. La hausse du prix du papier d’environ 20 %, ainsi que des hausses des tarifs postaux et de l’encre.
. La perte l’an dernier d’un annonceur historique. (voir l'article de Joë Triché)
. La diminution, drastique, des annonces légales.
Ce sont des handicaps sérieux qui doivent inquiéter nos lectrices et lecteurs. Nous avons cependant décidé de maintenir l’abonnement à 40 €, ce qui donne un journal à 0,77 € par semaine, livré dans votre boîte. Et ceci, grâce aussi aux équipes bénévoles des camarades qui viennent mettre La Dépêche de l’Aube sous bande chaque vendredi.
Nous avons calculé que si tous nos lecteurs et lectrices payaient leur abonnement nos difficultés seraient en partie aplanies. C’est donc à une campagne d’adhésion effective que nous allons nous livrer toutes et tous. Payer son abonnement est un acte politique et de bonne gestion démocratique. Si affinités, on peut évidemment verser davantage.
Nous vous en remercions très sincèrement en vous présentant nos voeux les plus fraternels.
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