Halloween, venu de la nuit des temps celtes, passé par le bénitier de l’Eglise comme d’autres fêtes païennes, s’est exporté aux USA avec les vagues d’immigration massive irlandaise et écossaise du milieu du XIXème siècle. Revenu en France au début des années 2000, les enfants attifés de hardes et grimés comme des Mohicans, quêtent bonbons et friandises. On pouvait, à Romilly, toquer à la gendarmerie qui a fait la diablerie de troquer les prunes pour des fraises Tagada. Sympa pour les mômes.
Lula Presidente ! Dès les résultats quasi certains, la médiasphère française rappelait à l'envi que le Président élu avait fait de la prison pour corruption. La quasi-totalité n’a pas pipé mot de l’annulation des condamnations en 2021 par la Cour suprême du Brésil, ni de ce que le juge, chargé de lui « faire la peau » malgré l’absence de preuves, était soutenu financièrement et logistiquement par les USA. La Cour suprême l’a déclaré « non compétent ». Aimable euphémisme pour un pourri.
Georgia Meloni vient de nommer ministre un député de son parti fasciste, Fratelli d’Italia, photographié en 2005 « dans un contexte privé » (sic) en uniforme et brassard nazis. L’intéressé argue aujourd'hui qu’il condamne « toute forme de totalitarisme, d’expression liberticide et antidémocratique ». Comme l’habit ne fait pas le moine, l’uniforme ne ferait donc pas le séide de Hitler. « Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas un temps, mais hardiment et toujours […] », a écrit Voltaire dans une lettre à un certain Thieriot.
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