Cette semaine sur France 2, le chef de l’État a été amené à s’exprimer sur la réforme des retraites, qui cristallise les oppositions et les syndicats. La ligne se résume en quelques mots : travailler plus et plus longtemps.
Sa philosophie ne change pas d’un iota : l’âge de départ sera repoussé à 65 ans, progressivement, d’ici 2028, en prenant en compte la pénibilité et les carrières longues, entre autres. Il se dit néanmoins « ouvert » à un report de l’âge de départ à 64 ans en cas d’allongement de la durée de cotisation. « Nous vivons plus longtemps, nous devons travailler plus longtemps », a-t-il lâché.
Interrogé sur la motion de censure, Emmanuel Macron, comme les membres de son gouvernement, poursuit l’instrumentalisation du vote, et dénonce une « alliance des extrêmes », fustige les députés de gauche, qui, selon lui, seraient prêts à se mettre « main dans la main avec le Rassemblement national », dénonce le « cynisme » et le « désordre ».
Et, dans le même temps, conscient des faiblesses de son groupe parlementaire, espère « une alliance » avec les députés LR et ceux du groupe centriste, pour l’adoption de textes à l’Assemblée. Estimant qu’eux, avaient « envoyé un message clair » en ne votant pas les motions de censure.
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