Le Programme de l’ONU pour le développement (PNUD) constate que le monde est en déclin et que quasiment aucun pays n’est épargné. L’indice de développement humain (IDH), qui prend en compte l’espérance de vie, les niveaux d’éducation et de vie, a baissé en 2020 et 2021 de cinq ans pour revenir au niveau de 2016 : « Cela veut dire que nous mourrons plus tôt, que nous sommes moins éduqués et que nos revenus baissent », a expliqué son directeur. L’étude du
PNUD prend à contre-pied la vulgate lancinante des missi dominici du système. Elle confirme aussi le creusement des inégalités.
La faute aux prix des sources d’énergies et des matières premières, plus justement à la spéculation sur celles-ci, à la guerre en Ukraine (les autres conflits en cours comptent pour du beurre), à la pandémie… la faute à pas de chance ? Macron évidemment sait. Mais sa politique a ses raisons que la raison ignore. Il a inventé le Conseil national de la refondation : un nid où les coucous de son obédience, LREM, le MoDem et le parti d’Édouard Philippe, côté politique, avec les Dalton du progrès social, CFDT, MEDEF et CPME, viendront pondre.
Pour glisser le fiasco sous le tapis, la « petite phrase » de Roussel est tombée à pic. Certes, elle méritait une explication de texte, ce qu’il a fait de bonne manière. Mais les médias ont un problème d’audition : ouïe fine de l’oreille droite, sourds comme des pots de la gauche. Malin comme un renard, Roussel : la piétaille journalistique ne savait plus où donner du coup de micro à L’Huma.
400 000 personnes : IPSOS voit « le signe d’un PCF sur le déclin » ! Sur le Conseil national de la refondation, ses quatre pelés et trois tondus, IPSOS, que voyez-vous ? Si vous êtes là, frappez trois coups. Comme aux tables tournantes.
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