La chasse aux milliardaires écocides est ouverte. Des internautes à l’affût de leurs déplacements - et qui les publient avec leurs bilans carbone - les « indisposent », écrit un quotidien. Quoi ! Voilà qu’on ne pourrait plus prendre son jet privé pour aller de Londres-Ouest à Londres-Est ! Sur ce vol d’une dizaine de minutes, nous ne donnerons, par respect de la vie privée, que le prénom du personnage : Bernard A., propriétaire d’une résidence de 129 hectares via une société écran à Jersey.
Les milliardaires, possédant quasiment toute la médiasphère qui prêche à cor et à cri à la tourbe populaire, façonnée au gré de leurs intérêts, de faire des efforts pour le climat, s’en tamponnent, eux, allégrement : jets VIP et yachts-palaces gloutons de diésel et gros cracheurs de CO2.
On sait que les déplacements de populations ont commencé, que la mer et les océans qui se réchauffent, ont déjà ouvert le bal de catastrophes extrêmes et plus fréquentes. Le récent orage en Corse n’était que la bande-annonce du film en cours de montage.
Bouc-émissaire du drame : la météo. Le ciel nous tombe sur la tête : la météo doit dire quand, pile-poil. Tartufferie, crapulerie même. Le climat est un système protéiforme régi par la théorie du chaos. Les calculateurs utilisés, aussi puissants puissent-ils être, n’atteindront jamais la précision d’un coucou suisse. Question posée depuis 1972 par Edward Lorenz sur sa prédictibilité : « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil provoque-t-il une tornade au Texas ? ».
La faute à la météo ? Mon oeil ! Les coupables, ce sont le système et ceux qui en profitent : les termites goulus et retors qui nous pourrissent la vie. Indisposés, disent-ils ? Ce n’est qu’un début…
Rémi
SUPPRESSION DES PRIVILÈGES
Ah ! cette « Nuit du 4 août » 1789 dont on nous emberlificote avec la suppression des privilèges. - Mais c’est le droit sacré de la propriété que vous clouez au pilori, contre-attaqua illico le clergé. Ce qui sera pris à nous et à la noblesse, un jour, messieurs les bourgeois, pourrait l’être à vous de même. - Le 5 août fut jour de gueule de bois. Fine mouche, l’église avait fait mouche.
On tergiversa tant et si âprement que la suppression des droits et privilèges féodaux - sans indemnisation - n’eut lieu de facto que le 17 juillet 1793 par décret de la Convention.
Rémi
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