L’occasion fait le larron. Les marchands d’eau s’étaient fait tirer l’oreille pour cesser les coupures et les réductions de débit interdites par la loi Brottes de 2013. Et il fallut même quelques coups de maillets de juges pour la leur faire entrer dans le crâne. Depuis, à Romilly par exemple, ce ne sont que giries sur une fuite d’impayés à cause, dit Véolia, de cette satanée loi.
Et voilà une sécheresse qui devient pain bénit. Des maires font ou veulent faire des « régulations » d’eau. Objection votre Honneur ! « Dura lex sed lex », la loi est dure mais c’est la loi : interdiction des coupures et des restrictions d’eau. Tel est pris qui croyait nous prendre, disent les usuriers de l’eau : il faut changer la loi, mieux, l’abroger. Basique ! Depuis 2013 que ça les turlupinait.
© 2024 - La Dépêche de l’Aube
Création : Agence MNKY