Le Joker de Macron d’une « union nationale » n’était qu’une défausse. Avec en filigrane le plan oblique de laisser accroire que les communistes… Peut-être ? Les journalistes ont tanné en boucle Roussel. Il les a renvoyés dans les cordes : « niet ! ».
À la table du Conseil des ministres, les maroquins poissent. Depuis le début, de Ferrant à Dupond-Moretti en passant par le benêt pas blanc-vert Hulot, la Cour des Miracles gouverne. Bis repetita, la dernière nominée au Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants aurait une gamelle au cul. Macron a aussi interchangé un quarteron de bons à tout, dont Véran pour donner ses lettres de tristesse au « porte-parolat » ; néologisme né d’un esprit abscons.
Entouré donc de gibiers de prétoires et de Pieds Nickelés, il a remis sur le grill les réformes qui puent la Thatcher. Car l’Europe, le FMI, la BCE et compères poussent au cul : alors, ça vient ? Certes, pour faire passer les saloperies, il pourra piocher dans les trousses de secours d’urgence des Républicains et de l’extrême-droite qui, après rodomontades et gesticulations de Commedia dell'arte, ne se feront pas violence. Pendant que Borne écopera la colère sociale en crue en faisant l’aumône.
Outre-Manche, le clown Boris a été viré du cirque. Outre-Atlantique, après la Colombie et la victoire à la présidentielle de Gustavo Petro, ça pousse fort vers la gauche au Pérou, au Chili, en Argentine, au Mexique…
En France, la poussée à gauche manque encore de jus de muscles. La Nupes est son Viandox. Mais, dans sa configuration actuelle, elle ne sera pas le « deus ex machina » de profonds changements. Roussel tient donc le discours de la bonne méthode en appelant à la mobilisation citoyenne et aux luttes sociales.
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