Pendant 5 jours le collectif de veille, (à l’initiative de la LDH et du MRAP, soutenus par plusieurs organisations et partis de gauche), était mobilisé pour dénoncer la situation de plusieurs dizaines de jeunes majeurs du département auxquels la Préfecture refuse d’attribuer un titre de séjour.
Ces jeunes qui ont été pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance, scolarisés ou en formation, se retrouvent à 18 ans, du jour au lendemain, sans hébergement, exclus du système scolaire ou de leur formation, interdits de travailler. En un mot plongés dans la précarité. Au-delà de la mise en danger de ces jeunes, il s’agit aussi d’une absurdité économique et sociale, puisque les entreprises qui accueillent certains de ces jeunes ont besoin de salariés qualifiés.
Jusqu’à quand allons nous laisser perdurer cette situation aberrante et inaceptable ?
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