Elections législatives - Romilly-sur-Seine
À l’issue de ces deux scrutins, notre ville n’échappe pas aux grandes tendances constatées au niveau national :
À ce sujet, alors qu’il ne faut rien lui céder sur le terrain des idées, le Maire de Romilly a parrainé un de ces candidats, Zemmour.
Une position qui contribue à dédiaboliser les idées de haine, de division et de racisme de l’extrême-droite.
Pourtant, cette troisième circonscription détenue de 1981 à 1993 par un député élu par des électeurs et des électrices de gauche était à portée de bulletins de vote pour la NUPES.
Pour cela, il aurait fallu que la France Insoumise accepte la constitution d’un binôme Insoumis/Communiste afin de mobiliser au maximum l’ensemble de l’électorat de gauche.
Ce ne fut pas le cas et à l’arrivée, il manqua 116 voix à Gaëtan Seffals pour se qualifier au second tour et avoir ainsi toutes les chances de donner à la NUPES un député supplémentaire.
Pour remporter une élection d’une telle ampleur, la gauche ne peut se passer de tous ses atouts.
L’intérêt de la population doit impérativement primée et pour cela, notre camp a besoin de clarté et d’honnêteté et non pas de sectarisme, de manœuvres politiciennes et de bas règlements de comptes qui, in fine, n’apporte que l’humiliation de la défaite.
Ces chiffres de l’abstention et de la montée continue de l’extrême-droite sur Romilly doivent interpeller tous les progressistes.
Pour les Communistes romillons, ils nous indiquent qu’elles doivent être les priorités politiques pour la prochaine période.
Alors que certains à gauche comme le référent de la France Insoumise étaient plus animés par l’anticommunisme que le combat contre la droite et l’extrême-droite aux dernières élections municipales ou départementales, appelant à l’abstention, d’autres ont choisi la division en rompant le rassemblement de la gauche et des progressistes engagés à l’occasion du scrutin municipal, la liste conduite par Fethi Cheikh obtenant alors plus de 28% des suffrages.
Les Communistes romillons sont les premiers à regretter cette situation qui ne peut que réjouir Eric Vuillemin et la droite locale.
Face à un tel niveau d’abstention et une telle poussée de l’extrême-droite, il y a mieux à faire que les querelles et les polémiques.
Pour les Communistes, que l’on soit abstentionniste ou que l’on ait voté pour tel ou tel parti, nous subissons les mêmes conséquences des politiques antisociales de Macron et de la droite romillonne aux affaires de la ville.
Nous disons à chacune et chacun d’entre eux :
Un nouvel espoir est à construire, c’est sur le terrain et dans la proximité avec la population que nous y parviendrons.
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