On s’en veut un peu de ne pas avoir apprécié à sa mesure, la candidature pour Renaissance (ex-République en marche) de Manuels Valls dans la cinquième circonscription des Français de l’étranger, comprenant l’Espagne et le Portugal.
D’autant qu’elle suscite des remous. Le député sortant, depuis vingt ans à Madrid, refuse de se retirer, et invoque « l’impopularité de Manuel Valls auprès des Français de la circonscription ». Il est vrai que ce dernier avait déjà raté son atterrissage à Barcelone pour les municipales. Mais il en est persuadé : cette candidature est « une belle synthèse de (s)on parcours entre la France et l’Espagne » et c’est une chance pour les électeurs « d’avoir un ancien premier ministre à la voix forte pour les défendre ».
Peut-être sera-t-il mieux entendu en Andorre et à Monaco, qui font aussi partie de la circonscription. « J’ai été désigné à la demande d’Emmanuel Macron », se rassure-t-il. C’est un peu le Rantanplan de la politique. Quand on l’envoie promener il pense qu’on ne peut se passer de lui.
Maurice Ulrich
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