Second tour de la présidentielle
La France court aujourd’hui un grand danger. La victoire de Marine Le Pen serait pour notre pays la pire des humiliations. Tous les feux de détresse sont allumés.
Le Cared (ancienne association d’obédience d’extrême droite) s’est reconstitué dans l’Aube, ses affidés sur les réseaux sociaux appellent tous au vote le Pen. Si les associations de défense des droits républicains ont proclamé samedi devant l’Hôtel de ville « Non à Le Pen » beaucoup de participants ne cachaient pas leur embarras d’avoir à se servir du bulletin Macron pour éviter le pire. C’est pourtant la seule façon de faire.
Certains à gauche, comme à droite jouent un jeu dangereux en refusant de choisir entre « la peste et le choléra » disent-ils, mais leurs arrièrepensées sont électoralistes pour les uns (à droite), hypocrites pour les autres qui veulent donner l’impression d’avoir les mains propres.
Pourtant la clarté exige de dire que tout vote blanc, comme toute abstention, c’est une chance supplémentaire pour l’extrême droite. Aragon écrivait : « Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat. » Nous communistes, qu’on ne peut accuser de soutenir le pouvoir des banques, qui avons lutté contre les politiques rétrogrades de Macron, nous disons qu’il faut d’abord interdire les portes de l’Élysée à Le Pen, et ne pas lui confier les clés de notre démocratie.
Pour cela, Il n'y a qu’un seul vote qui le permette, c’est le vote Macron. Car, non, le néolibéralisme et le fascisme, ce n’est pas la même chose, même si le second s’appuie sur les désastres du premier pour apparaître comme une solution.
Il convient donc, dès le lendemain de l’élection, de combattre à nouveau les politiques du premier, en essayant de convaincre le plus de monde possible d’y participer, (et les abstentionnistes sont nombreux), pour n’avoir jamais à combattre les « solutions » du second.
Plus que jamais, il nous faut construire une société d’égalité, féministe, antiraciste. Une société de partage, de solidarité et d’épanouissement de chacune et chacun. Plus que jamais il nous faut reconstruire la gauche pour redonner de l’espoir, avec la contribution de toutes les énergies disponibles.
Et pour celles et ceux qui souhaitent s’engager pour atteindre ces objectifs, c’est le moment de rejoindre le Parti Communiste Français où vous serez toutes et tous les bienvenu.es.
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