David Morin, Syndicaliste
Parce que nous sortons du culte de la personnalité et que le collectif prime à chaque proposition. C’est l’intérêt général qui prime avec l’humain d’abord, et un programme qui s’attaque résolument au coût du capital !
Parce que c’est le programme qui encourage le mouvement social, seul vecteur de progrès social. Il met les travailleurs-euses au centre des décisions dans l’entreprise et leur donne de véritables outils pour peser.
Parce que ce programme prévoit l’éradication du chômage par la mise en place de la sécurité de l’emploi et de la formation. Ce n’est pas de la flexisécurité à la suédoise, c’est une révolution du monde du travail qui permettra aux salarié-e-s de sortir de la concurrence, de sécuriser les parcours professionnels en alternant les périodes de travail et de formation.
Parce qu’il garantit l’égalité des droits d’accès à l’éducation, l’égalité des droits des femmes au travail comme dans la vie, par la création d’un ministère dédié, met fin aux discriminations raciales, en termine avec ce que subissent les LGBTQI, garantit aussi de mettre tous les moyens pour les 12 millions de personnes en situation de handicap...
Parce que c’est le seul programme qui assure de partir à la retraite à taux plein à 60ans avec un taux de remplacement digne.
Parce que l’écologie et l’avenir de la planète ne vont pas avec les logiques financières du capitalisme, il révolutionne les transports, le logement, la production énergétique, nous assure une réindustrialisation écologique du pays.
Parce que les services publics et la protection sociale ne seront pas considérés comme un coût mais des éléments structurants de notre société dans la France des jours heureux !
Fanny Hemmen, Salariée de la CPAM, syndicaliste
Lutter pour l’égalité entre les hommes et les femmes, quel triste sujet…
Et pourtant cette lutte est indispensable, car nous sommes encore très loin de l’égalité, particulièrement au travail où les hommes gagnent, en moyenne, toujours 28.5% de salaire en plus.
L’égalité, oui, mais pas qu’au travail : elle doit être exigée dans la vie de tous les jours.
Les femmes subissent une triple peine, elles sont les premières à subir les conséquences directes du capitalisme allié au patriarcat : elles sont les premières touchées par la précarité, le temps partiel imposé, le chômage. Le Haut-Conseil à l’égalité rappelle que les femmes représentent
70 % des travailleurs pauvres.
Vivre dans une société sans violences sexistes, sans violences sexuelles, être libre de mes choix…
Voilà ce à quoi j’aspire en tant que femme. C’est aussi ce qui inspire le projet d’une France des Jours heureux. Le 10 avril, je voterai pour Fabien Roussel.
Bernard Champagne, Maire adjoint de la Chapelle saint Luc en charge de la tranquillité Publique de la médiation des équipements et des associations sportives. Délégué TCM sur le domaine de l’économie sociale et Solidaire.
La sécurité, la tranquillité de la vie au quotidien sont des éléments importants pour reconstruire une France où il fait bon vivre. La nécessaire sécurité de l’emploi et du revenu doit être accompagnée des éléments qui assureront la tranquillité publique, la sécurité des personnes et le
droit de s’exprimer et de manifester.
J’ai accompagné les Gilets Jaunes dans leur mouvement en les accueillant pour 6 réunions à la Chapelle-Saint-Luc. Leur mouvement a porté une exigence, celle du droit à manifester et à se faire entendre. Ce droit, pourtant fondamental dans une démocratie, a été bafoué et combattu par le pouvoir politique macroniste.
La montée des incivilités, des atteintes à l’intégrité des personnes touche tout autant la ville que la campagne. La police nationale et la gendarmerie ces dernières années ont vu leurs effectifs se réduire. La montée en puissance des polices municipales, qui par nature sont limitées dans leurs prérogatives, ne saurait compenser le déficit humain et matériel alloué à la police nationale. La relation police-justice-
citoyen doit être au coeur des politiques publiques.
La refondation de l’organisation des forces de police, leur complémentarité, doivent passer par une redéfinition de leurs missions. En parallèle des moyens complémentaires de prévention et de proximité doivent être déployés au plus près de terrain.
Le racisme, les violences faites aux femmes sont devenus intolérables. Dans une république laïque où l’égalité et la fraternité portent les valeurs de la liberté il faut une relation de confiance entre la justice et les citoyens. Rétablir cette confiance passe par des moyens humains et matériels accrus pour la justice.
Tout comme manger sain peut être un combat révolutionnaire, assurer la sécurité partout et pour tous est un objectif fondamental. Pour l’atteindre Georges Marchais en son temps et Fabien Roussel aujourd’hui nous interpellent dans un mouvement marxiste émancipateur
avec comme objectif La France des Jours Heureux.
Caroline Autier, Enseignante
La crise sanitaire a révélé et accentué la crise de notre système éducatif malade des politiques libérales menées depuis plusieurs années.
C’est pour cette raison qu’en tant qu’enseignante, je voterai pour Fabien Roussel et j’invite à plus d’un titre à voter pour lui.
Tout d’abord parce qu’il défend le projet d’un service public portant une école de demain à la fois égalitaire et exigeante, répondant au défi de la transmission d’une culture de haut niveau.
Parce que Fabien Roussel défend un projet éducatif qui redonne aux enseignants les moyens indispensables pour remplir leurs missions émancipatrices. Il s’agit pour lui de rendre possible une réelle égalité de chance et de droit pour une école républicaine à la hauteur de ce nom.
Ensuite parce que défendre un projet éducatif ambitieux ne peut que passer par une formation également ambitieuse. Et c’est précisément ce qu’il propose en portant le projet d’une école qui réponde aux enjeux sociétaux et économiques.
Enfin je voterai pour Fabien Roussel parce qu’il est urgent de revaloriser la rémunération des enseignants pour que la fonction redevienne attrayante et pour que tous les collègues retrouvent une dignité et une fierté dans l’exercice de leur métier.
Dominique Collin, Retraité aubois
… Et surtout pas ceux de Karl Marx pour des (vieux) canards sauvages ! Quel canard à la retraite pourrait croire qu’en lui rajoutant de l’eau dans sa mare, mais en lui ôtant de quoi manger et barboter, sa vie serait meilleure et ses jours plus gais ? Aucun bien sûr !
Les vieux canards, politisés, ne sont pas dupes ! Ils savent que pour une bonne retraite, ce n’est pas rallonger leur étang où ils ont navigué 40 ans, ni non plus les priver de leurs besoins vitaux par des baisses de graines et de nombreux euros, qu’ils finiront sur des jours heureux ! Au contraire !
Je suis un de ces canards à la retraite, non boiteux, qui a bossé durement sur l’étendue de la formation professionnelle, avec des périodes de sécheresse (le chômage) mais de bonheur aussi grâce à mes mille rencontres avec les autres canetons blessés par les cartouches du Kapital et leurs mises de côté, sur la rive des licenciés, des exclus et des déracinés !
Cette année le Kapital (avec Macron et ses valets) va me priver, me voler 560 € par rapport à ma retraite de l’an dernier, retraite déjà misérable et honte de la citer ! Leur barème pour la baisser, est encore plus faible que le revenu non-imposable ! Honte à eux ! Surtout ne dépassez pas 11 431€ sur votre revenu net imposable pour une part !
Candidats de droite ou socio-démocrates, n’étendez pas mon étang ! Revenons au plus vite à ses 60 ares ou plutôt à nos 60 ans ! J’ai assez navigué et ne souhaite plus cancaner longtemps.
Quand un certain Fabien ROUSSEL passa sur la rive gauche de l’étang, on en discuta : il me promit une mare comme nous la voulions (60 ans après 37,5 ans de cotisation), avec de nouvelles graines pour une vie plus saine (aides sociales rehaussées) et pour manger à notre faim (retraite à 1200 € net).
Morale : un ROUSSEL qui sent bon, vaut bien mieux qu’un ruissellement d’eaux nauséabondes.
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